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Alternatives
L’objectif de cette page est de démontrer que des propositions et programmes alternatifs au « tout-marché » de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche (ESR) sont d’ores et déjà prêts ou en voie d’élaboration.
Pour faciliter le travail de chacun et faire vivre notre internationale dans sa diversité, ces contributions seront publiées dans leurs langues d’origine.
The purpose of this page is to demonstrate that alternative proposals and programs to "all-market" of Higher Education and Research (HER) are already ready or under devlopment.
To facilitate the work of everyone and to keep our international community alive in its diversity, these contributions will be published in their original languages.
Diese Seite widmet sich der Illustration bestehender Alternativvorschläge auf diese marktkonforme Wissenschaftspolitik.
Um die Arbeit aller Mitarbeiter zu erleichtern und die Vielfalt des internationalen Netzwerks zu unterstreichen, werden die Beiträge jeweils in der Originalsprache veröffentlicht.
El objetivo de esta página es demostrar que las propuestas y los programas alternativos al « todo mercado » de la Educación Superior e Investigación (ESI) ya están listos o en desarrollo.
Para facilitar el trabajo de todos y mantener viva la diversidad de nuestra internacional, estas contribuciones se publicarán en sus idiomas originales.
Lo scopo di questa pagina è di dimostrare che proposte e programmi alternativi al sistema di Insegnamento Superiore e della Ricerca (ISR) centrato sul mercato sono già pronti o in fase di sviluppo.
Per facilitare il lavoro di tutti e mantenere viva la nostra rete internazionale nella sua diversità, questi contributi saranno pubblicati in lingua originale.
O objetivo desta página é demonstrar que as propostas e programas alternativos de Ensino Superior e Pesquisa (ESP) ao « todo para o mercado » já estão prontos ou em desenvolvimento.
Para facilitar o trabalho de todos e manter viva a nossa comunidade internacional na sua diversidade, essas contribuições serão publicadas nas suas línguas originais.
Vers une université du partage des savoirs de tous, par tous et pour tous
Patricia Pol
Invitée au colloque « Vers une politique des mondes (1) » , qui s’est tenu du 1er au 7 juin 2022 à Cerisy-la-Salle (50210), Patricia Pol y a animé un atelier permettant de poursuivre les réflexions menées avec Pierre Bitoun et plusieurs membres de l’IDST autour d’une société du partage des savoirs de tous, par tous et pour tous. Nous publions ses propos qui ont servi de...
Polytechnique : urgence écologique et sociale, trois promotions appellent à s’engager
Collectif
Dans le sillage du « Manifeste des Désert’heureuses » et « Appel à déserter. Des agros qui bifurquent » récemment repris sur notre blog, nous vous invitons à prendre connaissance des discours prononcés fin juin par quelques jeunes diplômés de l’École polytechnique. Comment expliquer cette « déviance » d’une partie des futures...
Après la publication du Manifeste des Désert’heureuses, voici cet appel à la désertion et à la bifurcation des diplômés d’AgroParisTech lors de la remise de leurs diplômes le 10 mai 2022. Serait-ce le signe que le mouvement de désertion des jeunes diplômés français des dites « grandes écoles » s’amplifie ou ne s’agit-il que de la réaction d’une minorité d’étudiants, déçus du...
« Nous, Désert’heureuses, refusons de continuer à robotiser, mécaniser, optimiser, informatiser, accélérer, déshumaniser le monde... ».
Nous publions ci-dessous le manifeste de ce tout nouveau collectif de jeunes diplômé.es des plus grandes écoles d'ingénieur.es françaises. Il s’agit non seulement de réfléchir à de nouveaux modes de production pour sortir du...
Que vive l’autogestion dans la culture, et partout !
Let self-governing in culture and everywhere live!
¡Que la autogestión en la cultura y en todas partes viva!
Collectif Occupation Grand Théâtre de Tours
Collectif Occupation Grand Théâtre de Tours
Collectif Occupation Grand Théâtre de Tours
Autogestion. On croyait le mot oublié, vaincu par des décennies d’intériorisation du monde tel qu’il est. Et le voilà qui resurgit, au cœur du mouvement en cours dans la culture, redisant le monde tel qu’il doit devenir. Vendredi 9 avril, l’AG du Grand Théâtre de Tours a voté à une très large majorité l’appel à « que vive l’autogestion dans la culture, et...
Self-governing. We thought the word had been forgotten, defeated by decades of internalizing the world as it is. And here it is again in France, at the heart of the current movement in culture, redrawing the world as it must become. On Friday 9 April, the General Assembly of the Grand Théâtre de Tours voted by a very large majority to...
Autogestión. Hemos pensado que la palabra había sido olvidada, derrotada por décadas de interiorizar el mundo tal como es. Y aquí está de nuevo en Francia, en el corazón del movimiento actual de la cultura, redibujando el mundo como debe ser. El viernes 9 de abril, la Asamblea General del Grand Théâtre de Tours votó por amplia mayoría la...
Le FSM fête ses 20 ans du 23 au 31 janvier 2021, hélas pour cette année en ligne, mais il tient bon !
Dans ce cadre, l’Internationale des Savoirs pour Tous participe à l’organisation du VI Forum Social Mondial Science et Démocratie (FSMSD), en partenariat notamment avec la Fundación Asamblea de ciudadanos y ciudadanas del Mediterráneo et le...
The WSF is celebrating its 20th anniversary from 23 to 31 January 2021, alas for this year online but it's still going strong!
In this context, the International of Knowledge for All (IKA) is participating in the organization of the VI World Social Forum Science and Democracy (WSFSD), in partnership with the Fundación...
El FSM celebra su 20º aniversario del 23 al 31 de enero de 2021, por desgracia para este año en línea, pero está aguantando!
En este contexto, la International del Saber para Todos (IDST) participa en la organización del VI Foro Social Mundial Ciencia y Democracia, en asociación con la Fundación Asamblea de ciudadanos...
O FSM está a celebrar o seu 20º aniversário de 23 a 30 de Janeiro de 2021, infelizmente para este ano online, mas está a decorrer em linha!
Neste contexto, la Internacional do Saber para Todos participa na organização do VI Fórum Social Mundial Ciência e Democracia (FSMCD), em parceria com a Fundación...
En 1951, l’Assemblée faillit adopter le salaire étudiant
Aurélien Casta
La création d’un salaire étudiant a déjà été évoquée à plusieurs reprises sur notre blog et fait désormais régulièrement partie des revendications portées par nombre de mouvements étudiants, en France et dans le monde. Ce que l’on sait moins, et que révèle l’article ci-dessous d’Aurélien Casta, publié en janvier 2020 dans Le Monde diplomatique, c’est que ce projet d’un salaire pour les...
Manifiesto “La universidad pública con las necesidades sociales: docencia y ciencia con conciencia ciudadana”
Facultad de ciencias sociales de la universidad de Valencia (España)
La investigación científica nos permite comprender la relación entre las personas y su medio natural, las dinámicas estructurales de igualdad o desigualdad de las sociedades en las que viven y los procesos históricos que les han originado. Nos proporciona saberes teóricos e instrumentos tecnológicos para intervenir sobre los problemas que asolan nuestro medio ambiente y nuestra realidad social....
Après Marseille, retrouvons-nous à Rome les 24 et 25 juin 2020 !
After Marseille, let's meet in Rome on June 24 and 25, 2020!
Treffen wir uns nach Marseille am 24. und 25. Juni 2020 in Rom!
¡Después de Marsella, reunámonos en Roma el 24 y 25 de junio de 2020!
Dopo Marsiglia, incontriamoci a Roma il 24 e 25 giugno 2020!
La Rédaction du blog
Blog editorial team
Blogredaktion
La redacción del blog
La redazione del blog
Valeria Pinto, membre de l’IDST, a lancé en compagnie d’autres universitaires un appel intitulé « Désintoxiquons-nous. Le Savoir pour le futur », déjà soutenu par plus de 1300 signataires.
L’un des objectifs de cet appel est d’organiser une rencontre à Rome les 24 et 25 juin 2020, au moment même où se tiendra dans la capitale italienne...
Valeria Pinto, member of the International of Knowledge for All (IKA), together with other academics, launched a call entitled "Let's detoxify ourselves. Knowledge for the future", already supported by more than 1300 signatories.
One of the objectives of this call is to organize a meeting in Rome on 24 and 25 June 2020, at the...
Valeria Pinto, Mitglied des « Internationales Netzwerk Wissen für Alle » (INWA), hat zusammen mit anderen Akademikern einen Aufruf mit dem Titel “Entgiften wir uns – Wissen für die Zukunft” , das bereits von mehr als 1300 Unterzeichnern unterstützt wird.
Eines der Ziele dieses Aufrufs ist die...
Valeria Pinto, miembro de la IDST, junto con otros académicos, lanzó un llamamiento titulado "Desintoxiquémonos". Conocimiento para el futuro", ya apoyado por más de 1300 firmantes.
Uno de los objetivos de esta convocatoria es organizar una reunión en Roma los días 24 y 25 de junio de 2020, al mismo...
Valeria Pinto, membro dell’ L'Internazionale della Conoscenza per Tutti (ICT), ha lanciato, insieme ad altri universitari, un appello dal titolo “Disintossichiamoci. Sapere per il futuro”, già sostenuto da più di 1300 firmatari.
Uno degli obiettivi di questo appello è...
Notre congrès à Marseille des 22 et 23 novembre 2019 : le compte rendu
Our congress in Marseille on November 22 and 23, 2019: the minutes
Nuestro congreso en Marsella los días 22 y 23 de noviembre de 2019: las actas
La Rédaction du blog
Blog editorial team
La redacción del blog
Quelques
remerciements tout d’abord :
au journal La Marseillaise qui nous a
accueillis dans ses locaux,
à Jean-Pierre Brundu responsable de
l’Université populaire de Marseille-Métropole et Boris Humbert
pour la belle plaquette qu’il a réalisée,
à l’équipe de rédaction de
l’Internationale des Savoirs pour Tous (IDST) et de son blog,
Patricia Pol,...
First of all, a few words of thanks:
to the newspaper La Marseillaise who welcomed us in its building,
to Jean-Pierre Brundu in charge of the Université Populaire de Marseille-Métropole (UPOP) and Boris Humbert for the beautiful brochure he produced,
to the editorial team of the International of Knowledge for All (IKA) and its blog,...
En primer lugar, unas palabras de agradecimiento:
al periódico La Marsellesa que nos acogió en sus instalaciones,
a Jean-Pierre Brundu, responsable de la Universidad popular de Marsella-Métropole (UPOP) y a Boris Humbert por el hermoso folleto que ha realizado,
al equipo editorial de la Internacional del Saber para Todos...
Vers une société du partage des savoirs, de tous, par tous et pour tous
Towards a society of the sharing of knowledge, from all, by all and for all
Hacia una sociedad del intercambio de los saberes, de todos, por todos y para todos
La Rédaction du blog
Blog editorial team
La redacción del blog
Nous avons la joie de vous annoncer la tenue du 1er congrès de l’Internationale des savoirs pour tous (IDST), qui aura lieu les vendredi 22 et samedi 23 novembre 2019, à Marseille (France). Il est ouvert à tous, membres ou non de l’IDST. Vous pourrez en lire ci-dessous le programme qui indique l’esprit et le contenu de ces journées. Si vous voulez y participer, merci d’envoyer un mail à ...
We are pleased to announce the launch of the 1st Congress of the International of Knowledge for All (IKA). This meeting will take place on Friday 22 and Saturday 23 November 2019, in Marseille (France). It is open to all, members or not of the IKA. You will find below the programme which indicates the spirit and content of these days. If you want to participate, please send an email to ...
Nos complace anunciar la celebración del 1er Congreso de la Internacional del saber para Todos (IDST). Este encuentro tendrá lugar el viernes 22 y el sábado 23 de noviembre de 2019, en Marsella (Francia). Está abierto a todos, socios o no de IDST. Puede leer más abajo el programa que indica el espíritu y el contenido de estos días. Si desea...
Uni-Digna es un “colectivo compuesto por profesorado de diversas ramas de conocimiento de las universidades públicas españolas que se han unido para reivindicar un sistema de evaluación y acreditación del profesorado universitario comprensivo, razonable, y justo”. Leeremos a continuación el texto de su manifiesto fundador que todos pueden - ¡y deben! - firmar y difundir...
« La défense de la liberté universitaire ne peut qu’aller de pair avec celle de la liberté politique »
L’Équipe thématique « Enseignement Supérieur et Recherche » de La France Insoumise
Peu avant les élections européennes du 26 mai 2019, la Conférence des présidents d’universités français, allemands et polonais a adressé aux différentes listes une série de 7 questions sur la situation et l’avenir de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche (ESR) dans et hors l’UE. Nous publions ci-dessous la réponse qu’a faite l’équipe thématique « Enseignement Supérieur et...
Pour en finir avec la précarité dans l’Enseignement supérieur et la Recherche
Le Collectif des travailleur-e-s précaires de l'Enseignement Supérieur et de la Recherche (ESR)
Nous publions ci-dessous les résultats d’une enquête, menée en 2018 en France, sur les conditions de travail et de vie des précaires de l’ESR. Ces résultats sont aussi édifiants que révoltants, intolérables ! Mais il faut aussi lire avec attention, en fin de billet, les 10 revendications portées par le collectif qui a mené l’enquête. Ces revendications sont autant de...
Documento Constitutivo de la Unión de Científicos Comprometidos con la Sociedad y la Naturaleza de América Latina (UCCSNAL) – 19-6-2015.
“Es imprescindible que todo proceso de generación y aplicación de tecnologías en la sociedad sea convalidado por la licencia social y ambiental correspondiente, fruto de legítimos procesos participativos que tengan como eje el respeto por las...
Architecte-paysagiste, Christophe Laurens enseigne dans le cadre du diplôme supérieur d’arts appliqués, DSAA Alternatives urbaines, qu’il a cofondé en 2013. Ce master prépare des étudiants aux métiers de l’architecture, du paysage et de la scénographie en se donnant pour ambition de participer activement à l’émergence de nouvelles « alternatives urbaines ».
À propos de l’Université de la Terre et des écoles zapatistes
Christine Lapostolle
En complément à l’article Universidad de la Tierra : autonomía, saberes y rebeldías, nous publions ci-dessous un texte de Christine Lapostolle, issu de longues heures de discussion avec Jérôme Baschet. Il nous a été transmis par ce dernier et porte également sur les écoles mises en place par les communautés autonomes zapatistes du Chiapas. (La Rédaction du blog)
« Il s’agit bien d’un...
Universidad de la Tierra : autonomía, saberes y rebeldías
Centro Indígena de Capacitación Integral (CIDECI-UniTierra Chiapas)
La idea generalizada que tenemos de la Universidad es la de un lugar en el que estudiar durante un tiempo y acabar consiguiendo un título que certifica el supuesto aprendizaje obtenido. La continua mercantilización de la enseñanza promovida por el sistema capitalista también nos lleva a pensar en la Universidad como un lugar excesivamente caro, al que solo algunos tienen la...
Dakar Call for an Exceptional World Research Program
Appel de Dakar pour un Projet de recherche mondial exceptionnel
Assembly of the World Federation of Scientific Workers (WFSW)
Assemblée Générale de la Fédération Mondiale des Travailleurs Scientifiques (FMTS)
The 22nd General Assembly of the World Federation of Scientific Workers met in Dakar on December 8th, 2017. It agreed to call upon governments, the world scientific community and all the inhabitants of our planet facing a serious environmental crisis, in order to launch an exceptional research project to an amount of about 1200 billion euros per year, based on the...
La 22e Assemblée Générale de la Fédération Mondiale des Travailleurs Scientifiques (FMTS) s’est tenue à Dakar, en décembre 2017. Face à la crise environnementale, elle a décidé d’appeler la communauté scientifique et toutes les populations de la planète à la mise en place d’un projet de recherche international exceptionnel, d’une hauteur...
Centro Indígena de Capacitación Integral (CIDECI-UniTierra Chiapas)
La idea generalizada que tenemos de la Universidad es la de un lugar en el que estudiar durante un tiempo y acabar consiguiendo un título que certifica el supuesto aprendizaje obtenido. La continua mercantilización de la enseñanza promovida por el sistema capitalista también nos lleva a pensar en la Universidad como un lugar excesivamente caro, al que solo algunos tienen la posibilidad de ingresar y en el que, finalmente, recibes un título que ya no te sirve para trabajar (y que, a veces, tampoco refleja los conocimientos adquiridos). Si pensamos en alguna facultad concreta acabamos pensando en un edificio grande, de hormigón gris, quizás adornado con un césped y formado por las últimas tecnologías (en lo que sea). A veces también pensamos en facultades que se caen a pedazos y aulas masificadas. Esto es exactamente lo que no quería el Doctor Raymundo Sánchez Barraza. El Centro Indígena de Capacitación Integral – Universidad de la Tierra (CIDECI-UniTierra) se plantea como todo lo contrario a esa concepción capitalista del aprendizaje que tan asumida tenemos. Por eso es imposible acercarse al proyecto (hoy realidad tangible) sin que se derrumben los esquemas aprehendidos. No se concibe entender el Sistema Indígena Intercultural de Aprendizaje sin la destrucción de lo establecido. Este proyecto comienza a andar en 1983, sin embargo, no es hasta 1989 que se define como autónomo. En ese año es auspiciado por el obispo de San Cristóbal de las Casas, Samuel Ruiz, conocido por su labor indigenista y de apoyo a los pueblos originarios del Estado de Chiapas. Y por ser obispo de la ciudad durante más de 40 años (hasta que el poder consiguió alejarlo de allí para que dejara de provocar fallas en el sistema). Coordinado en todo momento por Raymundo Sánchez Barraza, quién también regala su vida a la causa indigenista. En 1994 los ideales zapatistas se entroncan con los del CIDECI y no se entiende su filosofía sin ellos. Según su coordinador (quien suelta una carcajada al momento de dirigirnos a él como Rector) la denominación de Universidad es un acto de rebeldía, una respuesta a las burlas del sistema al referirse a ellos y al no considerar la capacitación que allí se recibe como un aprendizaje real. Y es que UniTierra ni es oficial ni busca el reconocimiento oficial, sino el de los pueblos y las comunidades indígenas. Indudablemente, ese ya lo tiene. Entonces “¿por qué no podemos tener el prestigio de las universidades?”, se pregunta Raymundo Sánchez.
Estructura y organización
Niños y niñas venidos de comunidades indígenas, a partir de los 12 años y con independencia de que sepan leer o escribir o de que conozcan el idioma castellano. Este es el perfil de los y las alumnas que ingresan al centro. No hay un número fijo de estudiantes en cada momento, ya que si lo normal es que se tomen cursos de (más o menos) 9 meses, jóvenes van y vienen según su disponibilidad. Pueden tomar 15 días de curso, un mes o varios años. Dependiendo de la distancia entre su comunidad y el centro, quienes allí estudian estarán internos o externos. Esto es, quienes vienen de comunidades más lejanas serán internos y harán uso de los albergues con los que cuenta el centro mientras que quienes residan en comunidades circundantes estarán externos, yendo y viniendo a sus cursos a diario. Así como el número de alumnos es variable en cada momento, lo que si se mantiene es la proporción de hombres y mujeres. Sobresalen los chicos sobre las chicas. En número, claro. También son constantes los y las estudiantes que desconocen el castellano al llegar a sus cursos. Las lenguas que predominan son el tzotsil, el tzeltal y el ch’ol; aunque son muchas más las que se cruzan en los talleres del CIDECI. Los profesores conocen esas lenguas, aunque no siempre hablan a los y las alumnas en su lengua materna, “porque si no nunca aprendemos” como dice uno de los chicos que allí desarrolla su actividad.
Los saberes que se imparten van desde cursos de tortillería y panadería (con los que se abastece el comedor en el que colaboran los y las estudiantes) hasta cursos de herrería, electricidad, carpintería y alfarería. Es gracias a la aplicación de estos aprendizajes que el centro es lo que es hoy en día, ya que ha sido totalmente construido por quienes allí estudian. Igual que la mantención del mismo. Un ejemplo, las cortinas se hacen en el taller de telares, y luego se cosen y preparan para su uso en el taller de corte y confección y luego, en el caso de que queramos que las cortinas lleven algún motivo dibujado este se hará en el taller de pintura. Así cualquier cosa que veamos en el vasto terreno del CIDECI habrá sido construida gracias a los saberes que allí se han transmitido. Todo esto sin dejar a un lado la música, mecanografía o computación, donde además se practica el arte de arreglar con las manos todos los instrumentos necesarios para estas actividades. Junto con estos saberes hay unas cuantas áreas de estudios como son: Derecho Autónomo, Arquitectura Vernácula, Agroecología, Hidrotopografía, Administración de Iniciativas y Proyectos comunitarios, Interculturalidad o Análisis de los Sistemas – Mundo. Al terminar su estancia en la UniTierra, los y las alumnas reciben apoyo en un proyecto para aplicar sus conocimientos en la comunidad de la que provienen. Así se les surte de conocimientos, asistencia y las herramientas necesarias para echar a andar sus ideas en sus comunidades. Unas ideas que luego repercutirán en sus compañeros más cercanos facilitándole o mejorándole sus vidas en comunidad ¿Cómo no considerarla Universidad, cuando quizás sea la más digna de todas?
Instalaciones y autonomía
La autonomía se respira en el aire de la Universidad de la Tierra. En el taller de zapatería se hacen los zapatos para los y las alumnas, el huerto ofrece las verduras que se cocinarán en el comedor, pero también las que sirven de alimento a los animales de la granja (conejos, borregos, ocas, cerdos, gallinas y pavos). Trabajar en el mantenimiento de estas instalaciones es la reciprocidad que ofrecen quienes allí estudian a cambio de la gratuidad lugar. Y a su vez, todo lo producido sirve para abastecer a las personas que allí residen. ¿Y la luz y el agua? Evidentemente, no vienen por parte del gobierno o de alguna institución oficial ya que lo único que se ha recibido por parte de estos ha sido un cruel hostigamiento. La CFE (Comisión Federal de Electricidad) ha merodeado por la zona de manera amenazante en busca de pagos. Eso se supera gracias a la instalación de generadores de electricidad. El agua que abastece a todos y que corre por el sistema de riego que hay instalado proviene de un profundo pozo cavado en sus terrenos. Autonomía total.
Cada jueves los y las estudiantes se reúnen aquí para tratar temas de actualidad, movimientos sociales o problemas que se planteen en sus comunidades.
Lejos de tener carencias, la Universidad de la Tierra se muestra como un paraíso. Las instalaciones y su integración en la naturaleza distan mucho de lo que podemos pensar de esta universidad sin zapatos, como se autodenomina. Además de las decenas de talleres (entendidos como lugar físico), del comedor y de las construcciones que guardan los generadores; son varias las salas para seminarios y aulas que se prestan a otros movimientos sociales. Una colorida capilla se presta a la realización del culto y un enorme auditorio se abre a grandes celebraciones y tiene siempre las puertas abiertas al EZLN, quien celebró en dicho auditorio la Clausura del Primer Festival de las Resistencias y las Rebeldías Contra el Capitalismo este pasado mes de enero.
Filosofía e inspiración
Además de inspirarse en el EZLN y el obispo Samuel Ruiz, este centro por y para indígenas se asienta sobre los principios de Imanuel Wallerstein y de Iván Illich. Del primero agarran su análisis sobre el capitalismo basado en conceptos como Sistema – Mundo. Es de Iván Illich de quien beben sus concepciones acerca de la enseñanza, el aprendizaje y la desescolarización. Se olvidan del tipo de enseñanza impuesto por el capitalismo al que hacíamos referencia al comienzo de este texto y priman el aprendizaje en relación con las personas. Cómo diría Illich en La sociedad desescolarizada:
Los profesores de habilidades se hacen escasos por la creencia en el valor de los títulos. La certificación es una manera de manipular el mercado y es concebible sólo para una mente escolarizada. La mayoría de los profesores de artes y oficios son menos diestros, tiene menor inventiva y son menos comunicativos que los mejores artesanos y maestros.
La instrucción libre y rutinaria es una blasfemia subversiva para el educador ortodoxo. Ella desliga la adquisición de destrezas de la educación ‘humana’, que la escuela empaca conjuntamente, y fomenta así el aprendizaje sin título o permiso no menos que la enseñanza sin título para fines imprevisibles.
Dos citas muy prácticas para entender la filosofía del CIDECI que se basa en tres principios inquebrantables: “aprender haciendo”, “aprender a aprender” y “aprender a ser más”. Estos principios ejercen de guía principal a la vez que sirven de bola de demolición contra lo ya impuesto en materia de educación por el sistema actual. Una red entretejida por y para los indígenas de la mano del “Doc” Raymundo. “Seguir haciendo, seguir formando sin perder de vista las directrices del EZLN y de los pueblos originarios”. Porque la Universidad de la Tierra es por y para ellos.
au journal La Marseillaise qui nous a
accueillis dans ses locaux,
à Jean-Pierre Brundu responsable de
l’Université populaire de Marseille-Métropole et Boris Humbert
pour la belle plaquette qu’il a réalisée,
à l’équipe de rédaction de
l’Internationale des Savoirs pour Tous (IDST) et de son blog,
Patricia Pol, Pierre Bitoun et Philippe Quandalle,
aux nombreux membres qui, faute de moyens
financiers ou de disponibilité à la date fixée, nous ont envoyé
des messages d’encouragement et, pour certains, des contributions
écrites,
et, enfin, à tous les participants qui,
de France ou d’ailleurs, sont venus à Marseille ou se sont
connectés en visioconférence pour les débats de ces deux jours.
Ainsi, bien sûr, qu’à Alexandre qui a refait devant nous sa
conférence gesticulée, « Paye ta science », que tous les présents ont vivement appréciée.
First of all, a few words of thanks:
to the newspaper La Marseillaise who welcomed us in its building,
to Jean-Pierre Brundu in charge of the Université Populaire de Marseille-Métropole (UPOP) and Boris Humbert for the beautiful brochure he produced,
to the editorial team of the International of Knowledge for All (IKA) and its blog, Patricia Pol, Pierre Bitoun and Philippe Quandalle,
to the many members who, due to lack of financial means or unavailability on the set date, sent us messages of encouragement and, for some, written contributions,
and, finally, to all the participants who, from France or elsewhere, came to Marseille or connected by videoconference for the debates of these two days. And, of course, to Alexandre, who gave his gesticulated lecture, "Pay for your science", which was greatly appreciated by all present.
En primer lugar, unas palabras de agradecimiento:
al periódico La Marsellesa que nos acogió en sus instalaciones,
a Jean-Pierre Brundu, responsable de la Universidad popular de Marsella-Métropole (UPOP) y a Boris Humbert por el hermoso folleto que ha realizado,
al equipo editorial de la Internacional del Saber para Todos (IDST) y su blog, Patricia Pol, Pierre Bitoun y Philippe Quandalle,
a los numerosos miembros que, por falta de medios económicos o por no estar disponibles en la fecha fijada, nos enviaron mensajes de aliento y, para algunos, contribuciones escritas,
y, por último, a todos los participantes que, desde Francia o desde otros lugares, vinieron a Marsella o se conectaron por videoconferencia para los debates de estos dos días. Y, por supuesto, a Alejandro, que dio su conferencia gesticulada, "Paga tu ciencia", que fue muy apreciada por todos los presentes.
Intitulé « Vers une société du partage des savoirs, de tous, par tous
et pour tous », le congrès s’est déroulé autour de trois
principaux moments : qu’est-ce que la future société du
partage des savoirs, de tous, par tous et pour tous ?, où en
est-on, aujourd’hui, de cette société à venir ?, comment
avancer, demain, vers cette société du partage des savoirs ?
On trouvera en lien un texte de Christian Laval sur le passage de « l’université néolibérale à l’université comme
commun », le manifeste pour une université démocratique lancé
par des universitaires canadiens, une contribution
de nos amis du Sénégal, intitulée
« Expériences alternatives : limites, bienfaits, pièges,
espoirs », et l'intervention de Christophe Pébarthe, de l’université
française de Bordeaux. Vous pourrez aussi écouter quelques morceaux
choisis parmi les enregistrements
des débats qui ont pu être
faits au cours de ces deux journées.
Grâce
à ces éléments et à la diversité des participants (agriculteurs,
cadres, personnels de santé, étudiants, enseignants,
universitaires, chercheurs du privé et du public, retraités ou en
activité…), les débats ont été, de l’avis de tous, de très
bonne qualité. Ils ont permis de mettre l’accent sur le nécessaire
dépassement de la société capitaliste et productiviste, la montée
d’une intelligence collective et les indispensables initiatives à
construire, dans les murs comme en dehors des murs de l’université
ou des institutions de recherche, et tant à un niveau local,
national qu’international.
Au
cours de ce congrès, un certain nombre de décisions ont été
prises :
résoudre le manque de moyens financiers
de l’IDST (création d’une association loi 1901 en France, mise
en place d’un système de cotisations, recours éventuel au
financement participatif pour certains événements, etc.).
lancer un projet de formation qui
contribue à la décolonisation néolibérale des esprits et des
institutions. José Manuel, de l’Université de Valence en
Espagne, se charge de préciser ce projet alternatif aux masters de
la prétendue excellence néolibérale et de nous transmettre sa
proposition.
en réponse à la future et énième
conférence ministérielle du processus de Bologne, organiser du 23
au 25 juin 2020 une nouvelle rencontre de l’IDST à Rome. Valeria
Pinto, de l'université Federico II de Naples, qui a permis l’entrée dans notre réseau du mouvement
Potere al Popolo, a bien voulu prendre en charge la préparation de
cet événement et nous tient au courant.
Enfin,
rappelons qu’à l’issue du congrès, nous avons naturellement
appelé les membres de l’IDST, aujourd’hui présents dans 35
pays, à rejoindre les combats qui se développent un peu partout
dans le monde contre les réformes néolibérales et les désordres
engendrés par un capitalisme illimité, qui marchandise nos vies et
met en péril l’avenir de la planète. Combats dont nous rendons
régulièrement compte dans le billet « météo des luttes »
de notre blog et bien d’autres articles. N’hésitez donc pas à
continuer de nous envoyer vos contributions…
La Rédaction du blog
Entitled "Towards a society of the sharing of knowledge from all, by all and for all", the congress was organized around three main topics: what is the future knowledge-sharing society from all, by all and for all; where are we today in this future society; and how can we move tomorrow towards this society of the sharing of knowledge?
You will find in the link a text by Christian Laval on “the transition from the neo-liberal university to the university as common”, the manifesto for a democratic university launched by Canadian academics, a contribution by our friends from Senegal, entitled "Alternative Experiences: Limits, Benefits, Pitfalls, Hopes", and the communication of Christophe Pébarthe, from the French University of Bordeaux. You will also be able to listen to some of the recordings of the debates that were made during these two days.
Thanks to these elements and to the diversity of the participants (farmers, executives, health staff, students, teachers, academics, researchers from the private and public sectors, retired or active...), the debates were, according to every one’s opinion, of very good quality. They highlighted the need to move beyond capitalist and productivist society, the rise of a collective intelligence and the indispensable initiatives to be built, both within and outside the walls of universities and research institutions, and at local, national and international levels.
During this congress, a number of decisions were taken:
to resolve the lack of financial means of IKA (creation of a 1901 law association in France, setting up a system of membership fees, possible fund-raising through participatory financing for certain events, etc.).
launch a training project that contributes to the neo-liberal decolonization of minds and institutions. José Manuel, from the University of Valencia in Spain, is in charge of specifying this alternative project to the Masters of so-called neo-liberal excellence and to transmit his proposal to us.
to organise a new IKA meeting in Rome from 23 to 25 June 2020, in response to the future and umpteenth ministerial conference of the Bologna process. Valeria Pinto, from the University Federico II of Naples, who has allowed the Potere al Popolo movement to join our network, has kindly agreed to take charge of the preparation of this event and keeps us informed.
Finally, let us recall that at the end of the congress, we naturally called on IKA members, now present in 35 countries, to join the struggles that are developing all over the world against neo-liberal reforms and the disorders caused by unlimited capitalism, which commodifies our lives and endangers the future of the planet. We regularly report on these struggles in our blog's "barometer of struggles" post and many other articles. So do not hesitate to continue to send us your contributions...
Blog editorial team
Bajo el título "Hacia una sociedad del conocimiento de todos, por todos y para todos", el congreso se organizó en torno a tres temas principales: cuál es la futura sociedad del conocimiento de todos, por todos y para todos; dónde estamos hoy en esta sociedad futura; y cómo podemos avanzar hacia esta sociedad del conocimiento del futuro.
Encontrarán en el enlace un texto de Christian Laval sobre « la transición de la universidad neoliberal hacia la universidad como común », el manifiesto por una universidad democrática lanzado por los universitarios canadienses, una contribución de nuestros amigos de Senegal, titulada "Experiencias alternativas: límites, beneficios, escollos, esperanzas", y las palabras de Christophe Pébarthe, de la Universidad francesa de Burdeos. También podrán escuchar algunas de las grabaciones de los debates que se realizaron durante estos dos días.
Gracias a estos elementos y a la diversidad de los participantes (agricultores, ejecutivos, personal sanitario, estudiantes, profesores, académicos, investigadores del sector privado y público, jubilados o activos...), los debates fueron, según todos los presentes, de muy buena calidad. Destacaron la necesidad de superar la sociedad capitalista y productivista, el surgimiento de una inteligencia colectiva y las iniciativas indispensables que hay que construir, tanto dentro como fuera de los muros de las universidades e instituciones de investigación, y a nivel local, nacional e internacional.
Durante este congreso se tomaron varias decisiones:
para resolver la falta de medios financieros de la IDST (creación de una asociación de derecho de 1901 en Francia, establecimiento de un sistema de cuotas de miembros, posible recurso a la financiación participativa para determinados eventos, etc.).
lanzar un proyecto de formación que contribuya a la descolonización neoliberal de las mentes e instituciones. José Manuel, de la Universidad de Valencia en España, es el encargado de concretar este proyecto alternativo a los “master” de la llamada excelencia neoliberal y de transmitirnos su propuesta.
En respuesta a la futura y enésima conferencia ministerial del proceso de Bolonia, organizar una nueva reunión de la IDST en Roma del 23 al 25 de junio de 2020. Valeria Pinto, de la Universidad Federico II de Nápoles, que ha permitido al movimiento Potere al Popolo unirse a nuestra red, ha aceptado amablemente encargarse de la preparación de este evento y nos mantiene informados.
Por último, recordemos que al final del congreso, llamamos naturalmente a los miembros de la IDST, presentes hoy en 35 países, a unirse a las luchas que se desarrollan en todo el mundo contra las reformas neoliberales y los desórdenes causados por el capitalismo ilimitado, que mercantiliza nuestras vidas y pone en peligro el futuro del planeta. Informamos regularmente sobre estas luchas en la entrada "barómetro de las luchas" de nuestro blog y en muchos otros artículos. Así que no duden en seguir enviándonos sus contribuciones...
José Manuel Rodríguez y Victoriano Antonio Santos Ortega
Las universidades públicas, parafraseando a Newton, pueden producir conocimiento porque sus docentes han sido capaces de subirse a hombros de gigantes, que abrieron en el pasado, o abren en el presente, sus campos de conocimiento e investigación. Las abundantes citas bibliográficas que los académicos utilizan en sus libros y artículos son el registro de su recorrido y muestran la huella de los hombros donde se encaramaron. En este sentido, la universidad siempre será una casa de citas. Cuando, animada por su mercantilización neoliberal, ha comenzado a caminar en la dirección contraria, en la de, por ejemplo, Fernando Suárez –ex-rector de la Universidad Rector de la Rey Juan Carlos–, se convierte en una cueva de plagiarios. Universitarios corruptos que, viviendo en Lilliput, pero agraciados por los beneficios del mercado, se transforman en ciudadanos de Brobdingnag. Y universidades corruptas que lo permiten, o bien mirando hacia otro lado o, directamente, promocionando dichas prácticas. La creciente mercantilización de la universidad pública española ha propiciado ambos tipos de corrupción de la cual hoy somos testigos.
Un poco de historia para situarnos. La modernización de la universidad franquista durante últimas décadas del siglo pasado no supuso una ruptura con sus principios jerárquicos y sus formas de gestión autoritarias. Fue, como ocurrió en el resto de las instituciones españolas, una reforma que los actualizó y los legitimó en un contexto político formalmente democrático. Aunque se amplió el acceso a la formación superior y se incorporaron nuevos alumnos y, sobre todo, alumnas procedentes de sectores sociales históricamente excluidos, la universidad pública de la transición/transacción se diseñó como una ‘empresa económica’ y no como una empresa social. Los gestores universitarios de entonces ya comenzaron a organizar sus planes de estudio, su administración interna y las líneas de investigación escuchando voces que les transmitían las ‘demandas del mercado’. El resultado de aquel proceso configuró una universidad pública, poco pública, e insuficientemente autónoma y democrática. Dicho de otro modo, el mestizaje entre los ‘muertos vivientes’ del academicismo franquista y los ‘vivientes muertos’ de la incipiente mercantilización neoliberal impidieron la plena consolidación de una universidad realmente pública autónoma y democrática. La universidad como un ´bien común’ ciudadano, con unos usos sociales en la docencia e investigación dirigidos a impulsar la igualdad de oportunidades y la democratización de los usos sociales del conocimiento, quedaron relegados a un segundo plano. Una universidad que no fue.
Ya en los inicios del siglo XXI, las políticas educativas del PP, así como la reforma del espacio europeo de la educación superior y su concreción en el Plan Bolonia consolidaron dicho proceso en el contexto de la globalización neoliberal. Por primera vez, con el gobierno de Aznar, se puso en marcha una Agencia Nacional de Evaluación de la Calidad y Acreditación (ANECA) que permitía, o no, los títulos universitarios y acreditaba, o no, a los docentes y su investigación en función de su productividad y competitividad. Una agencia de acreditación al estilo de las empresas americanas de calificación de riesgos que no fueron capaces de ver los riesgos de Lehman Brothers. La opacidad de este modelo, sumada al papanatismo y la ceguera con que buena parte de la comunidad universitaria de esos años aceptó estas reformas, ha acabado convirtiéndose en el orden vigente, inamovible e impenetrable. Algunos de sus productos más tóxicos son los sexenios de investigación, el programa Docentia o el sistema de acreditación del profesorado, entendido como una espiral de méritos inacabables y a veces inalcanzables. Este engranaje mantiene al profesorado encerrado en sus despachos, produciendo los méritos que se les demandan, cada vez más lejos de la realidad de las aulas.
La burbuja y la retórica de la excelencia, con todo un nuevo campo semántico: ‘satisfacción’, ’innovación’ ‘calidad’, emprendedor’, ‘motivación’, ‘objetivos estratégicos’, ‘buenas prácticas’... ha servido para impulsar e impregnar las prácticas investigadoras y docentes del nuevo espíritu del neoliberalismo universitario. Un espíritu que concibe a estudiantes y profesores como empresarios de sí mismos. Las nuevas regulaciones normativas han impuesto al personal docente e investigador una evaluación permanente con objetivos cada vez más difíciles de alcanzar. Por añadidura, la responsabilidad de no alcanzarlos recae, única y exclusivamente, sobre ellos. La culpa recae sobre la víctima. En última instancia, la praxis de la excelencia ha bloqueado de hecho la posibilidad de un trabajo docente digno al subordinarlo a la productividad investigadora. Aquellos que no han producido el tipo de investigación exigido por los criterios productivistas y bibliométricos han sido penalizados con más docencia. El incremento de la precariedad laboral y la creciente e imparable presencia del estrés y la presión mental sobre los docentes son hoy la auténtica cara de la excelencia.
Por las puertas laterales de este edificio o por las principales, como la del Instituto de Investigación de Álvarez Conde en la Universidad Rey Juan Carlos se han ido colando, colocando y titulando en estos últimos años todos aquellos personajes que, como Cifuentes, Casado o Montón, han tenido pocos reparos en intercambiar prestigio político o económico por credenciales académicas. Su responsabilidad, como ya hemos señalado, no es única. No es un gesto corrupto aislado. En una universidad crecientemente burocratizada, individualizada, tan marcada por la competitividad, la carrera y las promociones, el sentido de lo público en la docencia y en la investigación ha acabado debilitándose. Lo importante es conseguir el título, la acreditación, el índice de impacto, el certificado adecuado que puede permitir obtener los puntos para posicionarte bien en los baremos. En esta guerra sin cuartel por posicionarse y acaparar méritos, comienza a valer todo. Este es el mensaje que la elite promocionista del profesorado universitario ha dirigido a todo el resto de profesores. Una elite que muchas veces ha ocupado los espacios de gestión y el gobierno de las universidades. En estos espacios, se ha especializado en diseñar los sistemas de control para gobernar el acceso del profesorado, pero, evidentemente, no se ha ocupado de poner en marcha sistemas de control a su propia actuación en los institutos universitarios, departamentos, cátedras de empresa, fundaciones y otras instituciones que campan a sus anchas. Nos ofrecen una fachada de excelencia tras la que reina una corrupción institucionalizada. Como ocurrió en Lehman Brothers. El evaluador no es evaluado.
El resultado ha acabado siendo esta universidad tóxica, zombie, mercantilizada y otros elocuentes adjetivos propuestos por profesores ingleses y americanos que han investigado sobre los efectos de este modelo neoliberal en sus propias universidades, golpeadas durante las últimas décadas por todo un catálogo de horrores que da forma a una universidad sin sentido, desorientada, enfermiza. Nuestra universidad responde también a este retrato. Sí queremos evitar su desaparición es urgente trabajar por construir otra universidad que como ‘bien común’ sea realmente pública, autónoma y democrática.
José Manuel Rodríguez Victoriano y Antonio Santos Ortega son profesores de la Facultad de Ciencias Sociales y representantes de CGT en la Junta de PDI de la Universidad de Valencia