';
div.innerHTML = summary;
}// Fin des scripts, à ne pas supprimer (voir) getBody
La science pour le plus grand nombre, pas pour l'argent
(Biblioteca dell’Università di Bologna)
Partout dans le monde, l'Enseignement Supérieur et la Recherche sont actuellement soumis à la doctrine de choc du
néolibéralisme, où la connaissance est perçue comme un simple moyen d'améliorer la compétitivité de l'économie,
comme une source possible de bénéfices et comme un outil de contrôle pour les gouvernements. Ce programme
néolibéral pour la science est mis en œuvre par un nouveau mode de gestion publique dans lequel les étudiants, les
enseignants et les chercheurs doivent devenir des entrepreneurs de leur capital cognitif et de leur réputation.
Loin des idéaux coopératifs de la science et de l’enseignement, les universités et les institutions de recherche
sont gérées comme des entreprises, en concurrence les unes avec les autres pour attirer les "meilleurs" étudiants
et chercheurs. Les groupes de recherche et les collectifs de travail sont presque systématiquement écrasés ou subvertis.
Les gestionnaires scientifiques sont censés chercher des fonds et des subventions pour employer une masse toujours
plus grande de personnel précaire, dont les bas salaires contrastent avec les revenus de plus en plus élevés d'une
nouvelle élite de gestion incarnée par les présidents et les vice-présidents d'université. La souffrance au
travail affecte la plupart de ces nouveaux prolétaires intellectuels. D'un autre côté, la folie de l'évaluation, la
pression pour "publier ou périr" et la privatisation de l'édition scientifique conduisent à un nombre croissant de
publications, ce qui menace à la fois la qualité de la recherche et la transmission ouverte du savoir. Cette guerre
matérielle dans laquelle l'austérité va de pair avec la privatisation s'accompagne d'une guerre idéologique
orwellienne où les mots, écrits dans un langage pauvre et mensonger, perdent leur sens. Le désir de reconnaissance
de chacun conduisant à la servitude de tous, les valeurs de compétition et d'utilitarisme gagnent du terrain dans
nos communautés scientifiques, où les individus sont de plus en plus isolés et craignent d'être exclus du jeu.
Heureusement, des résistances sont apparues, tant dans les pays où l'application de ces politiques était la plus
développée (Grande-Bretagne ou Chili) que dans les pays où elles sont encore moins avancées (France, Allemagne ou
Canada, notamment la région du Québec). Partout, les mobilisations proposent des alternatives à ces politiques
néolibérales, très proches les unes des autres tant en termes de valeurs que de mesures concrètes. Plus important
encore, nous sommes tous d'avis que le savoir fait partie du patrimoine commun de l'humanité et que sa valeur
dépend de son partage avec le plus grand nombre. Les autres composantes de l'alternative à la science néolibérale
découlent de ce principe.
Premièrement, l'université doit être libre. Mais la lutte pour l'abolition effective des frais d'inscription exige
aussi que l'on reconnaisse aux étudiants le droit à une allocation financière substantielle qui garantirait leur
autonomie en leur donnant les moyens de faire face à la nourriture, au logement et d'avoir du temps pour étudier.
Deuxièmement, les universitaires et les chercheurs doivent non seulement avoir des salaires et des retraites
décents, mais aussi se voir accorder des postes à part entière avec de solides garanties d'indépendance. C'est une
condition nécessaire si nous voulons éviter les conflits d'intérêts entre l'éducation, la science et les pouvoirs
de l'argent et de la politique.
Ils doivent également bénéficier de crédits à long terme, sans passer une grande partie de leur temps à demander un
nombre croissant de subventions et de projets par le biais de procédures bureaucratiques épouvantables ou à
justifier constamment l'utilisation scientifique des fonds qui leur sont alloués. Ce n'est qu'à ce prix qu'ils
pourront revendiquer leur droit au temps, sans lequel aucun progrès intellectuel réel, aucune science libre et
aucune éducation libre, solide et cohérente n'est possible.
Enfin, la démocratie doit être au cœur des universités et des institutions de recherche. Le débat critique avec les
citoyens et la collégialité des décisions doivent remplacer la gestion de haut en bas venant de bureaucrates zélés
et incompétents qui ne s'intéressent qu'à stimuler la concurrence et la soi-disant "excellence".
L'urgence sociale et écologique à laquelle le monde entier est actuellement confronté représente un intérêt général
commun qui devrait nous pousser à nous unir si nous voulons relever tous ces défis. Un développement massif des
connaissances scientifiques est aujourd'hui nécessaire pour assurer la transition écologique de nos sociétés et
échapper à la catastrophe imminente. Des investissements publics représentant 3% du PIB des nations doivent être
consacrés aux services publics de la recherche et de l'enseignement supérieur. Nous devons également riposter de
manière organisée : il est temps de construire une alternative mondiale dans laquelle les universitaires et les
scientifiques, les étudiants et les citoyens défendent les trois piliers de l'enseignement supérieur
et de la recherche : l'indépendance de la production scientifique et intellectuelle, la libre critique et la gratuité de la
transmission des connaissances.
Nous, signataires de cet appel, membres de la communauté académique et de la recherche ou du mouvement social dans
son ensemble, nous venons du monde entier. Nous nous engageons ensemble à promouvoir les valeurs de la critique, de
la collégialité et de la coopération dans le domaine scientifique et universitaire. Nous défendons des universités
et des institutions de recherche bien dotées et libres d'intérêts privés. Nous luttons contre les conditions de
travail précaires et nous promouvons un système alternatif de publication scientifique dans lequel la connaissance
est libre et ouverte. Nous appelons à la constitution d'un réseau de solidarité internationale et au développement
du savoir pour tous.
All over the world, Higher Education and Research are currently subject to the shock doctrine of neoliberalism,
where knowledge is perceived as a mere way to improve competitivity of economy, as a possible source of benefits
and as a tool of control for governments. This neoliberal agenda for science is implemented through a new mode of
public management in which students, teachers and researchers have to become entrepreneurs of their cognitive
capital and reputation. Far from the co-operative ideals of science and academia, universities and research
institutions are managed like corporations, competing with one another to attract the "best" students and
researchers. Research groups and collective bodies of work are almost systematically crushed or subverted. Science managers are
supposed to look for funds and grants to employ an ever-larger mass of precarious staff, whose poor wages contrast
with increasingly high earnings of a new managerial elite embodied in university presidents or vice-chancellors.
Suffering at work affects most of a new intellectual proletariat. On another side, the madness of evaluation, the
pressure to "publish or perish" and the privatization of scientific publishing lead to a soaring number of
publications, which threatens both the quality of research and the open transmission of knowledge. This material
war in which austerity goes along with privatization stands with an Orwellian ideological war where words, written
in a poor and lying newspeak, lose their meaning. The desire for recognition of each leads to the servitude of all,
the values of competition and utilitarianism are gaining ground in our scientific communities, where individuals
are more and more isolated and dread being excluded from the game.
Fortunately, resistance has emerged, both in countries where the application of these policies was the most
developed (Great Britain or Chile for instance) and in countries where they are still less advanced (France,
Germany or Canada, especially the Quebec region). Everywhere, mobilizations propose alternatives to these
neoliberal policies, which are very close to one another both in terms of values and concrete measures. Most
crucially, we all share the view that knowledge is part of the commons of humankind, and that its value depends on
its being shared with the greatest number. The other components of the alternative to neoliberal science stem from
this principle.
First, the university must be free. But the fight for the effective abolition of tuition fees also demands that
students be acknowledged the right to a substantial financial allowance which would guarantee their autonomy by
giving them the means to deal with board and accommodation and to spare time to study.
Second, academics and researchers must not only have decent salaries and pensions, they must also be granted full
positions with strong independence guarantees. This is a necessary condition if we want to avoid conflicts of
interests between science, and the powers of money and politics.
They must also benefit from long-term credits, without spending much of their time applying for an increasing
number of grants and projects through awful bureaucratic procedures or having to constantly justify the scientific
use of funds allocated to them. It is only at this price that they will be able to claim for their right to time,
without which no real intellectual progress, no free science and no free, solid and coherent education are
possible.
Finally, democracy must be at the heart of universities and research institutions. The critical debate with the
citizens and the collegiality of decisions must replace the top-down management coming from incompetent zealous
bureaucrats only interested in stimulating competition and the so-called "excellence".
The social and ecological emergency that the whole world currently faces represents a common general interest that
should push us to unite if we want to meet all these challenges. A massive development of scientific knowledge is
now necessary to ensure the ecological transition of our societies and escape the looming disaster. Public
investment amounting to 3% of the GDP of nations must be devoted to the public services of research and higher
education. We also have to fight back in an organized manner: it is time to construct a global alternative in which
scientists, students and citizens defend the three pillars of free higher education and research: independence of
scientific and intellectual production, free criticism, and unrestricted transmission of knowledge.
The signatories of this call, whether members of the academic and research community or of the social movement as a
whole, come from all over the world.
We commit ourselves together to promote the values of criticism, collegiality and co-operation in science and
academia. We defend well-endowed universities and public research institutions that are free from private
interests. We fight against precarious working conditions and we promote an alternative system of scientific
publishing in which knowledge is free and open.
Überall in der Welt werden Hochschulen und Wissenschaft der neoliberalen Schockdoktrine unterworfen. Erkenntnis gilt nur noch als Mittel, die Wettbewerbsfähigkeit einer Volkswirtschaft zu fördern, Profite zu erhöhen, und die Gesellschaftskontrolle durch Regierungen zu erleichtern. Die Verwirklichung der neoliberalen Wissenschaftsagenda geht auch mit der Verallgemeinerung des Weltbildes des New Public Management einher: Studierende und WissenschaftlerInnen in Hochschulen und Forschunsgeinrichtungen werden zu Ich-Unternehmern des eigenen kognitiven Kapitals und des eigenen Lebenslaufes. In scharfem Kontrast zum kooperativen Ideal der freien Wissenschaft werden Hochschulen und Forschungszentren wie Großunternehmen gelenkt, und stehen jetzt in einem Wettbewerb um die “besten” Studierenden und WissenschaftlerInnen. Forschungsgruppen und Gemeinschaften werden beinahe systematisch untergraben oder zersplittert. Von der neuen Gruppe der Wissenschaftsmanagers wird nunmehr erwartet, dass sie eine immer größere Anzahl an befristetem Personal einstellen und selber nur noch nach Stipendien und Grants suchen. Die miserablen Löhne des wissenschaftlichen Prekariats kontrastieren immer mehr mit den hohen Einkommen der neuen führenden Kaste, die allzu oft von den Rektoren verkörpert wird. Arbeitsbedingtes Leiden schließlich ist das neue Los des neuen wissenschaftlichen Proletariats.
Entwickelt haben sich außerdem auch der Evaluationswahn, der Druck zum Publish or Perish und die latente Vereinnahmung der wisschenftlichen Edition durch kapitalitische Interessen. Die Folge ist eine immer höhere Anzahl an Publikationen. Dieser rasante Zuwachs stellt eine Bedrohung für die Qualität der Wissenschaft und die öffentliche Verbreitung des gemeinsamen Wissens dar. Dieser materielle Krieg, in dem Austerität und Privatisierung zusammenhängen, geht auch mit einem ideologischen Krieg einher: Wörter verlieren ihre Bedeutung, und wissenschaftspolitische Richtlinien folgen nur noch einem armen, trügerischen Neusprech Orwell’scher Prägung. Die Sehnsucht eines Jeden nach Anerkennung führt zur Unterwerfung aller, Wettbewerb und Utilitarismus prägen immer mehr das Weltbild der Wissenschaft. WissenschaftlerInnen als Personen drohen immer mehr, in die Isolierung oder gar in die Verbannung zu geraten.
Zum Glück sind neue Widerstandsformen entstanden, sowohl in den Ländern, wo diese Wissenschaftpolitik am Weitesten verwirklicht wurde (Großbritannien, Chile...), als auch dort, wo sie noch nicht ganz vollzogen ist (Frankreich, Deutschland oder Canada, vor allem Quebec). Die Protestbewegungen entwerfen Alternativlösungen zu dieser Agenda. Diese Vorschläge ähneln sich, sowohl auf der Ebene der Prinzipien als auch auf der der konkreten Maßnahmen. Wir teilen namentlich die Überzeugung, dass Erkenntnis ein Gemeingut der Menschheit ist. Je mehr eine Erkenntnis geteilt ist, umso mehr Wert hat sie. Die anderen Aspekte dieser Alternativlösungen hängen alle mit dieser Grundüberzeugung zusammen.
Erstens muss Hochschulbildung kostenfrei sein. Der Kampf um die Abschaffung von Studiengebühren verlangt auch nach der Einführung eines Studieneinkommens, das die Selbständigkeit der Studierenden gewähren würde, indem es für Kost und Logis sorgen würde und ihnen mehr Zeit fürs Studium lassen würde.
Zweitens muss das Lehr- und Forschungspersonal nicht nur einen ordentlichen Lohn und eine gute Rente verdienen, es muss auch auf festen Stellen mit starken Unabhängigkeitsgarantien beschäftigt sein. Das ist eine Voraussetzung für eine Entwicklung der Wissenschaft weit von allen Interessenkonflikten mit Politik und Wirtschaft.
Garantierte stabile Forschungskredite sind ebenfalls erforderlich. Es ist nicht anzunehmen, dass WissenschaftlerInnen ihre Zeit manchmal größtenteils mit Anträgen für immer mehr Grants oder Stipendien verbringen, was öfter einem Marathonlauf durch endlose bürokratische Verfahren ähnelt, oder dass sie sich immer wieder für den wissenschaftlichen Gebrauch der kleinsten Summe rechtfertigen müssen, die ihrem eigenen Labor zuerkannt worden ist. Nur unter dieser Bedingung werden WissenschaftlerInnen ihr Recht auf Selbstbestimmung der eigenen Zeitlichkeit beanspruchen können, ohne welche keine freie Wissenschaft, kein geistiger Fortschritt und keine freie, solide Bildung möglich sind.
Das Prinzip der kollektiven und demokratischen Selbstbestimmung muss wieder ins Zentrum der Lehr- und Forschungseinrichtungen rücken. “Top-Down Management”, also die Vollmacht bürokratischer Inkompetenten, die keine anderen Wörter als “Wettbewerb” und “Exzellenz” kennen, muss der kritischen Auseinandersetzung mit den BürgerInnen und der kollegialen Beschlussbildung weichen.
Der soziale und ökologische Notstand, vor dem die ganze Welt steht, bildet die Grundlage eines konkreten Begriffes des universalen Gemeinwohls. Dies sollte uns zur internationalen Einheit zwingen, wenn wir diese Herausforderungen meistern wollen. Ein großer Sprung wissenschaftlicher Erkenntnisse ist nun erforderlich, wenn wir die ökologische Wende vollziehen wollen, und unsere Gesellschaften vor dem lauernden Untergang zu retten. Der öffentliche Dienst von Wissenschaft, Forschung und Akademia muss auf 3% des BIP gefördert werden. WissenschaftlerInnen, StudentInnen und BürgerInnen müssen auch gemeinsam für die drei Säulen der freien Lehre und Forschung kämpfen: Unabhängigkeit der geistigen und wissenschaftlichen Produktion, freie Kritik des jeweils aktuellen Erkenntnisstandes, und uneingeschränkten Zugang zur Erkenntnis.
Wir, die UnterzeichnerInnen dieses Aufrufes, sind Mitglieder der akademischen bzw. wissenschaftlichen Gemeinschaft, oder AktivistInnen der sozialen Bewegung. Wir kommen aus der ganzen Welt. Wir versprechen, die Prinzipien der freien Kritikäußerung, der kollegialen Beschlussbildung und der Kooperation in Hochschulen und Wissenschaft zu verteidigen. Wir fordern, dass öffentliche Hochschulen und Forschungseinrichtungen über die notwendigen Mitteln verfügen und vor Privatinteressen geschützt sind. Wir bekämpfen prekäre Arbeitsbedingungen. Wir unterstützen ein neues wissenschaftliches Publikationssystem, in welchem Erkenntnisse frei und zugänglich sind.
In tutto il mondo, l'Insegnamento Superiore e la Ricerca sono attualmente soggette alla dottrina dello choc del
neoliberismo, in cui la conoscenza è vista come un semplice mezzo per migliorare la competitività dell'economia,
come potenziale fonte di profitto e come strumento di controllo da parte dei governi. L’agenda neoliberale
applicata alla scienza viene attuata attraverso una nuova modalità di gestione pubblica in cui studenti, insegnanti
e ricercatori devono diventare imprenditori del loro capitale cognitivo e della loro reputazione. Lontano dagli
ideali cooperativi della scienza e dell'insegnamento, le università e gli istituti di ricerca sono gestiti come
imprese in concorrenza tra loro per attirare i "migliori" studenti e ricercatori. I gruppi di ricerca e il lavoro
collettivo sono quasi sistematicamente eliminati o sovvertiti. Il personale dirigente e amministrativo delle istituzioni
scientifiche è tenuto a cercare fondi e sovvenzioni per assumere una massa sempre maggiore di personale precario, i
cui bassi salari contrastano con i redditi sempre più elevati di una nuova élite dirigenziale rappresentata da
rettori e vicerettori universitari. La sofferenza sul lavoro colpisce la maggior parte di questi nuovi proletari
intellettuali. Nello stesso tempo, la follia della valutazione, la pressione del "publish or perish" e la
privatizzazione dell'editoria scientifica determinano un numero sempre più crescente di pubblicazioni, il che
minaccia sia la qualità della ricerca che la trasmissione aperta del sapere. Questa guerra materiale in cui
l'austerità va di pari passo con la privatizzazione è accompagnata da una guerra ideologica orwelliana in cui le
parole, scritte in un linguaggio povero e fuorviante, perdono di significato. Il desiderio di riconoscimento di
ciascuno conduce alla servitù di tutti, mentre i valori della competizione e dell'utilitarismo stanno guadagnando
terreno nelle nostre comunità scientifiche, dove gli individui sono sempre più isolati e temono di essere esclusi
dal gioco.
Fortunatamente sono emerse delle resistenze, sia nei paesi dove l'applicazione di queste politiche è stata più
sviluppata (Gran Bretagna o Cile), sia nei paesi dove è ancora meno avanzata (Francia, Germania o Canada, in
particolare in Quebec). Ovunque le mobilitazioni propongono delle alternative a tali politiche neoliberali, molto
vicine tra loro sia in termini di valori che di misure concrete. Ancora più importante, tutti noi crediamo che la
conoscenza sia parte del patrimonio comune dell'umanità e che il suo valore dipenda dalla sua condivisione con il
maggior numero possibile di persone. Le altre componenti dell'alternativa alla scienza neoliberale derivano da
questo principio.
In primo luogo, l'università deve essere libera. Ma la lotta per l'effettiva abolizione delle tasse universitarie
richiede anche che agli studenti sia riconosciuto il diritto a un adeguato sostegno economico che garantisca loro
autonomia, vitto, alloggio e tempo per studiare.
In secondo luogo, gli accademici e i ricercatori non solo devono avere stipendi e pensioni dignitosi, ma anche
ottenere incarichi stabili e a tempo pieno con forti garanzie di indipendenza. Si tratta di una condizione
assolutamente necessaria se vogliamo evitare conflitti di interesse tra l'istruzione, la scienza e i poteri del
denaro e della politica.
Gli accademici e i ricercatori, inoltre, dovranno ricevere finanziamenti a lungo termine, senza spendere gran
parte del loro tempo nella ricerca di sovvenzioni e progetti attraverso spaventose procedure burocratiche, o nella
giustificazione costante dell'uso scientifico dei fondi loro assegnati. Solo a queste condizioni potranno
rivendicare il loro diritto al tempo, senza il quale non è possibile alcun reale progresso intellettuale, nessuna
scienza libera e nessuna formazione libera, solida e coerente.
Infine, la democrazia deve essere al centro delle università e degli istituti di ricerca. Il dibattito critico con
i cittadini e la collegialità del processo decisionale devono sostituire la gestione dall'alto verso il basso da
parte di burocrati zelanti e incompetenti, interessati solo a stimolare la concorrenza e la cosiddetta
"eccellenza".
L'emergenza sociale ed ecologica che il mondo intero sta affrontando rappresenta un interesse generale comune che
dovrebbe spingerci a unirci se vogliamo essere all’altezza di tutte queste sfide. Un massiccio sviluppo delle
conoscenze scientifiche è oggi necessario per assicurare la transizione ecologica delle nostre società e per
sfuggire all'imminente disastro. Gli investimenti pubblici che rappresentano il 3% del PIL delle nazioni devono
essere destinati alla ricerca pubblica e ai servizi di istruzione superiore. Dobbiamo rispondere all’offensiva
neoliberale in modo organizzato: è tempo di costruire un'alternativa globale in cui accademici e scienziati,
studenti e cittadini difendano i tre pilastri del libero insegnamento superiore e della libera ricerca:
l'indipendenza della produzione scientifica e intellettuale, la libera critica e la libera trasmissione della
conoscenza.
Noi, firmatari di questo appello, membri della comunità accademica e della ricerca o del movimento sociale nel suo
complesso, veniamo da tutto il mondo. Ci impegniamo insieme a promuovere i valori della critica, della collegialità
e della cooperazione in campo scientifico e accademico. Difendiamo università e istituti di ricerca ben attrezzati
e liberi da interessi privati. Lottiamo contro le condizioni di lavoro precarie e promuoviamo un sistema
alternativo di pubblicazione scientifica in cui la conoscenza sia libera e aperta. Facciamo appello alla creazione
di una rete di solidarietà internazionale e allo sviluppo della conoscenza per tutti.
Em todo o mundo, o Ensino Superior e a Pesquisa estão atualmente sujeitos à doutrina de choque do neoliberalismo,
onde o conhecimento é percebido como uma mera forma de melhorar a competitividade da economia, como possível fonte
de benefícios e como ferramenta de controle dos governos. Essa agenda neoliberal para a ciência é implementada por
meio de um novo modo de gestão pública, no qual estudantes, professores e pesquisadores precisam se tornar
empreendedores de seu capital e reputação cognitivos. Longe dos ideais cooperativos da ciência e da academia,
universidades e instituições de pesquisa são administradas como corporações, competindo entre si para atrair os
"melhores" estudantes e pesquisadores. Grupos de pesquisa e órgãos coletivos de trabalho são quase sistematicamente
esmagados ou subvertidos. Os gerentes de ciência devem procurar fundos e doações para empregar uma massa cada vez maior de
funcionários precários, cujos baixos salários contrastam com ganhos cada vez maiores de uma nova elite gerencial
incorporada a presidentes de universidades ou vice-reitores. O sofrimento no trabalho afeta a maioria de um novo
proletariado intelectual. Por outro lado, a loucura da avaliação, a pressão para "publicar ou perecer" e a
privatização da publicação científica levam a um crescente número de publicações, o que ameaça tanto a qualidade da
pesquisa quanto a transmissão aberta do conhecimento. Essa guerra material, na qual a austeridade acompanha a
privatização, permanece com uma guerra ideológica orwelliana, na qual as palavras, escritas em uma fala pobre e
mentirosa, perdem o sentido. O desejo de reconhecimento de cada um que leva à servidão de todos, os valores da
competição e do utilitarismo estão ganhando terreno em nossas comunidades científicas, onde os indivíduos estão
cada vez mais isolados e temem ser excluídos do jogo.
Felizmente, a resistência emergiu, tanto em países onde a aplicação dessas políticas era a mais desenvolvida
(Grã-Bretanha ou Chile) quanto em países onde eles ainda estão menos avançados (França, Alemanha ou Canadá,
especialmente a região de Quebec). Em todo lugar, as mobilizações propõem alternativas a essas políticas
neoliberais, muito próximas umas das outras, tanto em termos de valores quanto de medidas concretas. Mais
crucialmente, todos nós compartilhamos a visão de que o conhecimento é parte dos bens comuns da humanidade, e que
seu valor depende de ser compartilhado com o maior número. Os outros componentes da alternativa à ciência
neoliberal derivam desse princípio.
Primeiro, a universidade deve ser livre. Mas a luta pela abolição efetiva das mensalidades exige também que se
reconheça aos estudantes o direito a um subsídio financeiro substancial que garanta sua autonomia, dando-lhes os
meios para lidar com o conselho e a acomodação e poupar tempo para estudar.
Em segundo lugar, acadêmicos e pesquisadores devem não apenas ter salários e aposentadorias decentes, mas também
devem receber cargos cheios com fortes garantias de independência. Essa é uma condição necessária se quisermos
evitar conflitos de interesses entre educação, ciência e os poderes do dinheiro e da política. Eles também devem
se beneficiar de créditos de longo prazo, sem gastar muito tempo solicitando um número crescente de doações e
projetos por meio de procedimentos burocráticos terríveis ou justificando constantemente o uso científico dos
fundos alocados a eles. É somente a esse preço que eles poderão reivindicar seu direito ao tempo, sem o qual nenhum
progresso intelectual real, nenhuma ciência livre e nenhuma educação livre, sólida e coerente são possíveis.
Finalmente, a democracia deve estar no centro das universidades e instituições de pesquisa. O debate crítico com os
cidadãos e a colegialidade das decisões devem substituir a gestão top-down, vinda de burocratas incompetentes e
incompetentes, interessados apenas em estimular a concorrência e a chamada "excelência".
A emergência social e ecológica que o mundo enfrenta atualmente representa um interesse geral comum que deve nos
impulsionar a unir se quisermos enfrentar todos esses desafios. Um enorme desenvolvimento do conhecimento
científico é agora necessário para garantir a transição ecológica de nossas sociedades e escapar do desastre
iminente. O investimento público no valor de 3% do PIB das nações deve ser dedicado aos serviços públicos de
pesquisa e ensino superior. Também temos que lutar de maneira organizada: é hora de construir uma alternativa
global em que acadêmicos e cientistas, estudantes e cidadãos defendam os três pilares do ensino superior e da
pesquisa: independência da produção científica e intelectual, crítica livre e transmissão irrestrita de
conhecimento.
Nós, os signatários deste chamado, sejam membros da comunidade acadêmica e de pesquisa ou do movimento social como
um todo, vêm de todo o mundo. Comprometemo-nos a promover os valores da crítica, colegialidade e cooperação na
ciência e na academia. Defendemos universidades e instituições de pesquisa bem dotadas e livres de interesses
privados. Lutamos contra condições de trabalho precárias e promovemos um sistema alternativo de publicação
científica em que o conhecimento é livre e aberto. Apelamos à constituição de uma rede de solidariedade
internacional e ao desenvolvimento do conhecimento para todos.
En todo el mundo, la Educación Superior y la Investigación están sometidas actualmente a la doctrina de choque del
neoliberalismo, donde el conocimiento se percibe como una mera forma de mejorar la competitividad de la economía,
como una posible fuente de beneficios y como una herramienta de control para los gobiernos. Esta agenda neoliberal
de la ciencia se implementa a través de un nuevo modo de gestión pública en el que los estudiantes, docentes e
investigadores deben convertirse en emprendedores de su capital cognitivo y de su reputación. Lejos de los ideales
cooperativos de la ciencia y la educación, las universidades y las instituciones de investigación se manejan como
empresas, compitiendo entre sí para atraer a los "mejores" estudiantes e investigadores. Los grupos de
investigación y los cuerpos colectivos de trabajo son aplastados o subvertidos casi sistemáticamente. Se supone que los
administradores de la ciencia deben buscar fondos y subvenciones para emplear a una masa cada vez mayor de personal
precario, cuyos bajos salarios contrastan con los ingresos cada vez más altos de una nueva élite gerencial
encarnada en los rectores y vice-rectores de las universidades. El sufrimiento en el trabajo afecta a la
mayoría del nuevo proletariado intelectual. Por otro lado, la locura de la evaluación, la presión para "publicar o
perecer" y la privatización de la publicación científica conducen a un número creciente de publicaciones, lo que
amenaza tanto la calidad de la investigación como la transmisión abierta del conocimiento. Esta guerra material, en
la que la austeridad va de la mano con la privatización, está acompañada de una guerra ideológica orwelliana en la
que las palabras, escritas en un lenguaje pobre y mentiroso, pierden su significado. El deseo de reconocimiento de
cada uno conduciendo a la servidumbre de todos, los valores de la competencia y el utilitarismo están ganando
terreno en nuestras comunidades científicas, donde los individuos están cada vez más aislados y temen ser excluidos
del juego.
Afortunadamente, han surgido resistencias, tanto en los países en los que la aplicación de estas políticas era la
más desarrollada (tal como Gran Bretaña o Chile) como en aquellos donde no lo están tanto (Francia, Alemania o
Canadá, especialmente la región de Quebec). En todas partes, las movilizaciones proponen alternativas a estas
políticas neoliberales, muy próximas entre sí, tanto en términos de valores como de medidas concretas. Lo más
importante es que todos compartimos la opinión de que el conocimiento forma parte del patrimonio común de la
humanidad y que su valor depende de que se comparta con el mayor número posible de personas. Los otros componentes
de la alternativa a la ciencia neoliberal provienen de este principio.
Primero, la universidad debe ser libre. Pero la lucha por la abolición efectiva de los derechos de matrícula exige
también que se reconozca a los estudiantes el derecho a una asignación financiera sustancial que les garantice su
autonomía, ofreciéndoles los recursos para la comida y el alojamiento y tiempo libre para
estudiar.
En segundo lugar, los profesores y los investigadores no sólo deben tener salarios y pensiones decentes, sino que
también se les deben conceder puestos plenos con fuertes garantías de independencia. Esta es una condición
necesaria si queremos evitar conflictos de intereses entre la educación, la ciencia y los poderes del dinero y la
política.
También deben beneficiarse de créditos a largo plazo, sin tener que dedicar gran parte de su tiempo a solicitar un
número cada vez mayor de subvenciones y proyectos a través de procedimientos burocráticos espantosos ni tener que
justificar constantemente el uso científico de los fondos que se les asignan. Sólo a este precio podrán reivindicar
su derecho al tiempo, sin el cual no es posible ningún progreso intelectual real, ninguna ciencia libre y ninguna
educación libre, sólida y coherente.
Por último, la democracia debe estar en el centro de las universidades y las instituciones de investigación. El
debate crítico con los ciudadanos y la colegialidad de las decisiones deben sustituir a la gestión de arriba hacia
abajo procedente de burócratas celosos e incompetentes interesados únicamente en estimular la competición y la
llamada "excelencia".
La emergencia social y ecológica a la que se enfrenta actualmente todo el mundo representa un interés general común
que debería impulsarnos a unirnos si queremos hacer frente a todos estos retos. Ahora es necesario un desarrollo
masivo del conocimiento científico para garantizar la transición ecológica de nuestras sociedades y escapar de la
catástrofe que se avecina. La inversión pública, que tiene que ascender al 3% del PIB de las naciones, debe
dedicarse a los servicios públicos de investigación y educación superior. También tenemos que contraatacar de
manera organizada: es hora de construir una alternativa mundial en la que académicos y científicos, estudiantes y
ciudadanos defiendan los tres pilares de la educación superior y la investigación: independencia de la
producción científica e intelectual, crítica libre y transmisión ilimitada del conocimiento.
Nosotros, los firmantes de este llamamiento, miembros de la comunidad académica y de investigación o del movimiento
social en su conjunto, venimos de todas partes del mundo. Nos comprometemos juntos a promover los valores de la
crítica, la colegialidad y la cooperación en la ciencia y la academia. Defendemos universidades e instituciones de
investigación bien dotadas y libres de intereses privados. Luchamos contra las precarias condiciones de trabajo y
promovemos un sistema alternativo de publicación científica en el que el conocimiento es libre y abierto. Pedimos
la constitución de una red de solidaridad internacional y del desarrollo del conocimiento para todos.
Centro Indígena de Capacitación Integral (CIDECI-UniTierra Chiapas)
La idea generalizada que tenemos de la Universidad es la de un lugar en el que estudiar durante un tiempo y acabar consiguiendo un título que certifica el supuesto aprendizaje obtenido. La continua mercantilización de la enseñanza promovida por el sistema capitalista también nos lleva a pensar en la Universidad como un lugar excesivamente caro, al que solo algunos tienen la posibilidad de ingresar y en el que, finalmente, recibes un título que ya no te sirve para trabajar (y que, a veces, tampoco refleja los conocimientos adquiridos). Si pensamos en alguna facultad concreta acabamos pensando en un edificio grande, de hormigón gris, quizás adornado con un césped y formado por las últimas tecnologías (en lo que sea). A veces también pensamos en facultades que se caen a pedazos y aulas masificadas. Esto es exactamente lo que no quería el Doctor Raymundo Sánchez Barraza. El Centro Indígena de Capacitación Integral – Universidad de la Tierra (CIDECI-UniTierra) se plantea como todo lo contrario a esa concepción capitalista del aprendizaje que tan asumida tenemos. Por eso es imposible acercarse al proyecto (hoy realidad tangible) sin que se derrumben los esquemas aprehendidos. No se concibe entender el Sistema Indígena Intercultural de Aprendizaje sin la destrucción de lo establecido. Este proyecto comienza a andar en 1983, sin embargo, no es hasta 1989 que se define como autónomo. En ese año es auspiciado por el obispo de San Cristóbal de las Casas, Samuel Ruiz, conocido por su labor indigenista y de apoyo a los pueblos originarios del Estado de Chiapas. Y por ser obispo de la ciudad durante más de 40 años (hasta que el poder consiguió alejarlo de allí para que dejara de provocar fallas en el sistema). Coordinado en todo momento por Raymundo Sánchez Barraza, quién también regala su vida a la causa indigenista. En 1994 los ideales zapatistas se entroncan con los del CIDECI y no se entiende su filosofía sin ellos. Según su coordinador (quien suelta una carcajada al momento de dirigirnos a él como Rector) la denominación de Universidad es un acto de rebeldía, una respuesta a las burlas del sistema al referirse a ellos y al no considerar la capacitación que allí se recibe como un aprendizaje real. Y es que UniTierra ni es oficial ni busca el reconocimiento oficial, sino el de los pueblos y las comunidades indígenas. Indudablemente, ese ya lo tiene. Entonces “¿por qué no podemos tener el prestigio de las universidades?”, se pregunta Raymundo Sánchez.
Estructura y organización
Niños y niñas venidos de comunidades indígenas, a partir de los 12 años y con independencia de que sepan leer o escribir o de que conozcan el idioma castellano. Este es el perfil de los y las alumnas que ingresan al centro. No hay un número fijo de estudiantes en cada momento, ya que si lo normal es que se tomen cursos de (más o menos) 9 meses, jóvenes van y vienen según su disponibilidad. Pueden tomar 15 días de curso, un mes o varios años. Dependiendo de la distancia entre su comunidad y el centro, quienes allí estudian estarán internos o externos. Esto es, quienes vienen de comunidades más lejanas serán internos y harán uso de los albergues con los que cuenta el centro mientras que quienes residan en comunidades circundantes estarán externos, yendo y viniendo a sus cursos a diario. Así como el número de alumnos es variable en cada momento, lo que si se mantiene es la proporción de hombres y mujeres. Sobresalen los chicos sobre las chicas. En número, claro. También son constantes los y las estudiantes que desconocen el castellano al llegar a sus cursos. Las lenguas que predominan son el tzotsil, el tzeltal y el ch’ol; aunque son muchas más las que se cruzan en los talleres del CIDECI. Los profesores conocen esas lenguas, aunque no siempre hablan a los y las alumnas en su lengua materna, “porque si no nunca aprendemos” como dice uno de los chicos que allí desarrolla su actividad.
Los saberes que se imparten van desde cursos de tortillería y panadería (con los que se abastece el comedor en el que colaboran los y las estudiantes) hasta cursos de herrería, electricidad, carpintería y alfarería. Es gracias a la aplicación de estos aprendizajes que el centro es lo que es hoy en día, ya que ha sido totalmente construido por quienes allí estudian. Igual que la mantención del mismo. Un ejemplo, las cortinas se hacen en el taller de telares, y luego se cosen y preparan para su uso en el taller de corte y confección y luego, en el caso de que queramos que las cortinas lleven algún motivo dibujado este se hará en el taller de pintura. Así cualquier cosa que veamos en el vasto terreno del CIDECI habrá sido construida gracias a los saberes que allí se han transmitido. Todo esto sin dejar a un lado la música, mecanografía o computación, donde además se practica el arte de arreglar con las manos todos los instrumentos necesarios para estas actividades. Junto con estos saberes hay unas cuantas áreas de estudios como son: Derecho Autónomo, Arquitectura Vernácula, Agroecología, Hidrotopografía, Administración de Iniciativas y Proyectos comunitarios, Interculturalidad o Análisis de los Sistemas – Mundo. Al terminar su estancia en la UniTierra, los y las alumnas reciben apoyo en un proyecto para aplicar sus conocimientos en la comunidad de la que provienen. Así se les surte de conocimientos, asistencia y las herramientas necesarias para echar a andar sus ideas en sus comunidades. Unas ideas que luego repercutirán en sus compañeros más cercanos facilitándole o mejorándole sus vidas en comunidad ¿Cómo no considerarla Universidad, cuando quizás sea la más digna de todas?
Instalaciones y autonomía
La autonomía se respira en el aire de la Universidad de la Tierra. En el taller de zapatería se hacen los zapatos para los y las alumnas, el huerto ofrece las verduras que se cocinarán en el comedor, pero también las que sirven de alimento a los animales de la granja (conejos, borregos, ocas, cerdos, gallinas y pavos). Trabajar en el mantenimiento de estas instalaciones es la reciprocidad que ofrecen quienes allí estudian a cambio de la gratuidad lugar. Y a su vez, todo lo producido sirve para abastecer a las personas que allí residen. ¿Y la luz y el agua? Evidentemente, no vienen por parte del gobierno o de alguna institución oficial ya que lo único que se ha recibido por parte de estos ha sido un cruel hostigamiento. La CFE (Comisión Federal de Electricidad) ha merodeado por la zona de manera amenazante en busca de pagos. Eso se supera gracias a la instalación de generadores de electricidad. El agua que abastece a todos y que corre por el sistema de riego que hay instalado proviene de un profundo pozo cavado en sus terrenos. Autonomía total.
Cada jueves los y las estudiantes se reúnen aquí para tratar temas de actualidad, movimientos sociales o problemas que se planteen en sus comunidades.
Lejos de tener carencias, la Universidad de la Tierra se muestra como un paraíso. Las instalaciones y su integración en la naturaleza distan mucho de lo que podemos pensar de esta universidad sin zapatos, como se autodenomina. Además de las decenas de talleres (entendidos como lugar físico), del comedor y de las construcciones que guardan los generadores; son varias las salas para seminarios y aulas que se prestan a otros movimientos sociales. Una colorida capilla se presta a la realización del culto y un enorme auditorio se abre a grandes celebraciones y tiene siempre las puertas abiertas al EZLN, quien celebró en dicho auditorio la Clausura del Primer Festival de las Resistencias y las Rebeldías Contra el Capitalismo este pasado mes de enero.
Filosofía e inspiración
Además de inspirarse en el EZLN y el obispo Samuel Ruiz, este centro por y para indígenas se asienta sobre los principios de Imanuel Wallerstein y de Iván Illich. Del primero agarran su análisis sobre el capitalismo basado en conceptos como Sistema – Mundo. Es de Iván Illich de quien beben sus concepciones acerca de la enseñanza, el aprendizaje y la desescolarización. Se olvidan del tipo de enseñanza impuesto por el capitalismo al que hacíamos referencia al comienzo de este texto y priman el aprendizaje en relación con las personas. Cómo diría Illich en La sociedad desescolarizada:
Los profesores de habilidades se hacen escasos por la creencia en el valor de los títulos. La certificación es una manera de manipular el mercado y es concebible sólo para una mente escolarizada. La mayoría de los profesores de artes y oficios son menos diestros, tiene menor inventiva y son menos comunicativos que los mejores artesanos y maestros.
La instrucción libre y rutinaria es una blasfemia subversiva para el educador ortodoxo. Ella desliga la adquisición de destrezas de la educación ‘humana’, que la escuela empaca conjuntamente, y fomenta así el aprendizaje sin título o permiso no menos que la enseñanza sin título para fines imprevisibles.
Dos citas muy prácticas para entender la filosofía del CIDECI que se basa en tres principios inquebrantables: “aprender haciendo”, “aprender a aprender” y “aprender a ser más”. Estos principios ejercen de guía principal a la vez que sirven de bola de demolición contra lo ya impuesto en materia de educación por el sistema actual. Una red entretejida por y para los indígenas de la mano del “Doc” Raymundo. “Seguir haciendo, seguir formando sin perder de vista las directrices del EZLN y de los pueblos originarios”. Porque la Universidad de la Tierra es por y para ellos.
Aux quatre coins de la planète, des étudiants, des universitaires, des chercheurs, mais aussi des lycéens ou des enseignants, se mobilisent pour s’opposer aux politiques néolibérales et conquérir de nouveaux droits. Et la plupart du temps, nous n’en savons rien ou si peu…
Nous nous proposons donc de tenir sur ce blog une « météo des luttes », organisée sous la forme de textes courts, de « brèves », suivis de liens à consulter ou de documents à télécharger.
Dans ce bulletin météo, nous vous signalons quelques-uns de ces combats, locaux et universels...
All over the world, students, academics, researchers, as well as high school students and teachers are mobilizing to oppose neoliberal policies and conquer new rights. But most of the time, we hear little or no wind of it...
We therefore propose to keep on this blog a “barometer of struggles” organized in the form of news in brief, followed by links to consult or documents to download.
In this weathercast, we signal to you a few of these recent fights, local and universal…
Überall auf der Welt kämpfen Studierende, Lehrende und Forschende, aber auch SchülerInnen oder gar Eltern, gegen neoliberale Politik und für neue Rechte. Davon erfahren wir in der Regel nur wenig…
Auf dieser Seite verzeichnen wir also einen wissenschaftlichen Streikwetterdienst aus kurzen Texten und Meldungen mit Links und Dokumenten zum Herunterladen.
In diesem Bericht stellen wir Euch einige dieser lokalen und allgemeinen Kämpfe vor.
En todas partes del mundo, estudiantes, académicos, investigadores, pero también estudiantes y profesores de secundaria se movilizan para oponerse a las políticas neoliberales y conquistar nuevos derechos. Pero la mayor parte del tiempo, no sabemos nada o muy poco....
Por lo tanto, proponemos mantener en este blog un "barómetro de las luchas", organizado en forma de resúmenes, seguidos de enlaces para consultar o documentos para descargar.
En este reporte meteorológico, señalamos algunas de estas luchas, locales y universales…
In tutto il mondo, studenti, accademici, ricercatori, ma anche studenti delle scuole superiori e insegnanti si stanno mobilitando per contrastare le politiche neoliberali e conquistare nuovi diritti. E il più delle volte non ne sappiamo nulla, o molto poco...
Proponiamo quindi di tenere su questo blog un "meteo delle lotte", organizzato in forma di brevi testi, seguiti da link da consultare o documenti da scaricare.
In questo bollettino meteorologico, diamo notizia di alcune lotte, locali e universali…
Em todo o mundo, estudantes, acadêmicos, pesquisadores, mas também estudantes do ensino médio e professores estão se mobilizando para se opor às políticas neoliberais e conquistar novos direitos. E, na maioria das vezes, não sabemos nada ou tão pouco acerca disso...
Propomos portanto manter neste blog um "clima das lutas", composto por textos curtos, "resumos", seguidos de links para consulta ou documentos para download.
Neste boletim meteorológico, relatamos algumas dessas batalhas, locais e universais…
En Afrique
Guinée Après plus de trois mois de grève liés à des revendications salariales, les enseignants ont repris les cours car un accord a enfin été trouvé avec le gouvernement.
Niger
Les enseignants-chercheurs ont lancé une grève de 72 heures à partir du 18 février. Leurs revendications portent sur de meilleures conditions de vie et de salaire ainsi que sur la poursuite des élections des recteurs des universités du pays par toute la communauté universitaire et non par nomination du ministère de l’Enseignement supérieur.
République démocratique du Congo
Après trois jours de coupure d’eau et d’électricité sur le campus de l’Université de Lubumbashi suite à des pluies diluviennes, une manifestation des étudiants a mal tourné le 27 janvier.
Sénégal Les étudiants de l’Université Gaston Berger (UGB) de Saint-Louis continuent de réclamer leurs bourses en ce début d’année 2019 et ont décrété un mot d’ordre de grève de 48 heures. Ils sont aussi en colère contre les ruptures d’approvisionnement de l’eau potable au sein du campus et la non-disponibilité du WIFI.
Au printemps 2018, comme en 1968, c’est pour réclamer des bourses d’un niveau suffisant que les étudiants sont descendus dans la rue et que des heurts importants ont eu lieu avec les forces de l’ordre tuant un étudiant de l’UGB par balle le 15 mai.
Tunisie
Alors que le Fonds monétaire international presse le gouvernement tunisien de geler les salaires du secteur public afin de réduire le déficit budgétaire, un mouvement de grève a été massivement suivi dans la fonction publique depuis novembre dernier. Un accord sur les augmentations salariales a finalement été signé le 7 février par le gouvernement et l’UGTT (Union générale des travailleurs tunisiens), annulant par là-même la grève générale qui était prévue les 20 et 21 février. Toutefois, selon le secrétaire général de l’UGTT, la mobilisation du personnel du secondaire doit se poursuivre tant que le dossier des retenues sur les salaires du personnel gréviste n’est pas réglé.
En Amérique Latine
Colombia
Entre octubre y diciembre de 2018, los estudiantes han convocado acciones de lucha en todo el país no sólo para exigir más presupuesto para las universidades públicas sino también para denunciar los crímenes de líderes sociales y la represión durante las marchas. Los estudiantes, los profesores y el Gobierno Nacional de Ivan Duque llegaron a un acuerdo el 14 de diciembre de 2018. A ver cómo va a suceder con la mesa de diálogo entre los diferentes actores para seguir e implementar concretemente los acuerdos…
En Amérique du Nord
United States More than 30 000 teachers on the streets of Los Angeles on January 14. Something we have not seen since 1989 ! These teachers of public schools are fighting to get higher salaries and better learning environment for children who are often more than 40 in a class. The strike could snowball in the United States and help to strengthen the fight against privatization of education.
Following Los Angeles, labour actions took place in half a dozen states. In Denver, after a three-day strike, a first in 25 years, teachers won on February 14. Denver School District will allow an average 11.7 percent pay raise and annual cost of living increases. This « historic deal », as described by the Denver Teachers School Association (DTSA), addresses the teachers’ biggest concern about the unfair and non-transparent merit-pay system.
In West Virginia, teachers walked off the job for a second time in the year on tuesday 19 February. But this time, they are not fighting for pay raises. They’re protesting Republican efforts to privatize public education.
En Europe
Albanie
En réaction à la hausse annoncée des droits d’inscription, des milliers d’étudiants albanais étaient dans la rue le 11 décembre 2018. Cette révolte étudiante, qui bouscule le pouvoir, remet en cause non seulement la démocratie mais aussi les politiques néolibérales appliquées par les principaux partis, analysent Jean-Arnault Dérens et Laurent Geslin dans un article de Mediapart.
Belgique
Des dizaines de milliers d’étudiants soutenus par l’association Youth for climate, « brossent » les cours….
France Le 19 novembre 2018, le Premier Ministre Édouard Philippe a annoncé l’augmentation des frais d’inscription des étudiants étrangers non-européens. La mesure, présentée comme un vecteur de ressources nouvelles dans une stratégie d’attractivité internationale des universités françaises, prévoit une hausse de près de 1600% de ces frais ! Pour s’y opposer, de nombreuses mobilisations se poursuivent dans tout le pays, organisées par les principaux syndicats (FAGE, Solidaires, UNEF), ainsi que des collectifs d’étudiants et d’enseignants-chercheurs.
Au cours des semaines, les mobilisations s’intensifient et se diversifient. Pour suivre en direct l’évolution du conflit, le site du collectif université ouverte recense les actions en cours et prévues dans toute la France, dans l’attente de la parution d’un décret.
De leur côté, des enseignants en colère du primaire, du secondaire ou de l’enseignement agricole réclament une revalorisation de leurs salaires, une meilleure reconnaissance de leur métier et moins de précarité. Organisés sur les réseaux sociaux, ces « stylos rouges » regroupent 60 000 internautes sur Facebook, se mobilisent un peu partout en France et ont publié un manifeste téléchargeable ici.
Germany
In Berlin, thousands of students held a strike against the coal Commission on Friday January 25th demanding an end to fossil fuels. Germany's deal sets a 2038 end date for coal, but it's not ambitious enough
Netherlands
An estimated 10,000 students marching through The Hague to protest climate change on February 7th.
Suisse
Une mobilisation de la jeunesse d’ampleur nationale en faveur du climat s’est déroulée, le 18 janvier, dans 15 villes helvétiques dont Neuchâtel, Zurich et Genève.
United Kingdom
After the strikes against pension cuts in 2018 voted in 61 universities through the University and College Union (UCU) action, new strikes dates are announced at 16 English colleges in pay row, starting on Tuesday 29 January.
En Océanie
Australia
Thousands of school students protest and walk out of class on Fridays and will be ready to follow the global strike4 on climate on March 15.
Aux quatre coins de la planète, des étudiants, des universitaires, des chercheurs, mais aussi des lycéens ou des enseignants, se mobilisent pour s’opposer aux politiques néolibérales et conquérir de nouveaux droits. Et la plupart du temps, nous n’en savons rien ou si peu…
Nous nous proposons donc de tenir sur ce blog une « météo des luttes », organisée sous la forme de textes courts, de « brèves », suivis de liens à consulter ou de documents à télécharger.
Dans ce bulletin météo, nous vous signalons quelques-uns de ces combats, locaux et universels...
All over the world, students, academics, researchers, as well as high school students and teachers are mobilizing to oppose neoliberal policies and conquer new rights. But most of the time, we hear little or no wind of it...
We therefore propose to keep on this blog a “barometer of struggles” organized in the form of news in brief, followed by links to consult or documents to download.
In this weathercast, we signal to you a few of these recent fights, local and universal…
Überall auf der Welt kämpfen Studierende, Lehrende und Forschende, aber auch SchülerInnen oder gar Eltern, gegen neoliberale Politik und für neue Rechte. Davon erfahren wir in der Regel nur wenig…
Auf dieser Seite verzeichnen wir also einen wissenschaftlichen Streikwetterdienst aus kurzen Texten und Meldungen mit Links und Dokumenten zum Herunterladen.
In diesem Bericht stellen wir Euch einige dieser lokalen und allgemeinen Kämpfe vor.
En todas partes del mundo, estudiantes, académicos, investigadores, pero también estudiantes y profesores de secundaria se movilizan para oponerse a las políticas neoliberales y conquistar nuevos derechos. Pero la mayor parte del tiempo, no sabemos nada o muy poco....
Por lo tanto, proponemos mantener en este blog un "barómetro de las luchas", organizado en forma de resúmenes, seguidos de enlaces para consultar o documentos para descargar.
En este reporte meteorológico, señalamos algunas de estas luchas, locales y universales…
In tutto il mondo, studenti, accademici, ricercatori, ma anche studenti delle scuole superiori e insegnanti si stanno mobilitando per contrastare le politiche neoliberali e conquistare nuovi diritti. E il più delle volte non ne sappiamo nulla, o molto poco...
Proponiamo quindi di tenere su questo blog un "meteo delle lotte", organizzato in forma di brevi testi, seguiti da link da consultare o documenti da scaricare.
In questo bollettino meteorologico, diamo notizia di alcune lotte, locali e universali…
Em todo o mundo, estudantes, acadêmicos, pesquisadores, mas também estudantes do ensino médio e professores estão se mobilizando para se opor às políticas neoliberais e conquistar novos direitos. E, na maioria das vezes, não sabemos nada ou tão pouco acerca disso...
Propomos portanto manter neste blog um "clima das lutas", composto por textos curtos, "resumos", seguidos de links para consulta ou documentos para download.
Neste boletim meteorológico, relatamos algumas dessas batalhas, locais e universais…
Monde
La lutte des jeunes pour le climat est devenue mondiale
Alors que dans le bulletin météo de janvier-février, nous annoncions le lancement des jeudis verts des lycéens en Europe et en Australie, le mouvement a très vite pris un caractère mondial comme le montre la planisphère réalisée par Fridays for future.org. Le 15 mars, la grève mondiale des jeunes a réuni près de 1,5 million d’élèves et d’étudiants dans plus de 70 pays.
Afrique
Afrique du Sud
Students clashed with police in Johannesburg’s University of the Witwatersrand (WITS) on February 7. The protests come after the tertiary’s Student Representative Council (SRC) called for a national shutdown of all tertiary campuses, as they demand that homeless fellow students should be provided with adequate accommodation and students who have historical debts be allowed to register at the university.
Partout dans le monde, l'application du néo-libéralisme à l'Enseignement Supérieur et à la Recherche entraîne une multiplication des fraudes. On en trouvera un exemple en Côte d'Ivoire, via le combat du collectif des enseignants-chercheurs et chercheurs de l’Université Félix Houphouët-Boigny d’Abidjan Cocody (Codec). Ce collectif est monté au créneau pour tenter de désamorcer le conflit qui les oppose au président de l'Université. Dans une déclaration faite à la presse, Dr Oumar Yéo et ses camarades démontent la gestion du Pr. Abou Karamoko et lui font des propositions de sortie de crise.
Kenya
Student riots happened in Laikipia University after cultural festival week reduced to one day in Nyahururu. The students were protesting over the shortening of this year’s cultural week from five to one day. “We have been holding a cultural week in every academic year. This year’s event was set to start yesterday (Monday 25 March) up to Friday. But yesterday, we were notified by the university’s administration that we will only hold the event on Friday”, said the student who sought anonymity. Another student said that the university management cited lack of funds for the changes. “Why is the university citing lack of funds for shortening the period of the cultural event yet the money had been factored in the fees?”, posed another student.
Mali
Grève des enseignants : les négociations se poursuivent entre les syndicats et le gouvernement. La grève des huit syndicats de l’éducation signataires du 15 octobre 2016, déclenchée le lundi 11 mars 2019, est prévue pour durer jusqu’au 5 avril prochain. Ce débrayage paralyse les écoles du pays depuis plusieurs mois.
Maroc
Des affrontements ont eu lieu à Rabat lors de la manifestation du 20 février alors que le problème des enseignants contractuels reste sans issue. Libération parle de panne de courant entre le ministère et les syndicats. « Le gouvernement s’attache à recruter par contrat, tout en introduisant 14 amendements au statut des fonctionnaires des académies », y lit-on.
Police clashed with demonstrators in Rabat on Wednesday February 20 during a strike called by labour unions and workers to protest against lacking reforms.
Niger
Comme nous le signalions déjà dans la météo des luttes de janvier-février, les universités sont toujours paralysées par un mois de grève des enseignants qui réclament une amélioration de leurs conditions de vie et de travail.
Ouganda
Kyambogo university student loses hand in protest against new tuition policy. However, students have vowed not to stop until the policy is revised.
Des affrontements entre des étudiants affiliés à l’Union Générale des étudiants de Tunisie (UGET) et la police ont eu lieu le mercredi 10 avril 2019, devant le ministère de l’Enseignement Supérieur ainsi que devant de nombreuses institutions universitaires relevant de l’université de Sousse. Des étudiants, revendiquant l’organisation du concours d’aptitude au professorat de l’enseignement secondaire (CAPES), ont fermé la route et ont lancé des pierres contre les forces de l’ordre, se réfugiant dans les rues avoisinantes par la suite.
Zambie
Zambian education authorities Friday April 5 shut the country’s second largest public university, the Copperbelt University (CBU), following riots. The government said the riots were caused by students who were barred from sitting examinations because they had not made the cut in continuous assessment tests but, in fact, confusion erupted at the Copperbelt University in Kitwe on Monday April 1, after Management told first year students to go back home as government can no longer provide bursaries for them.
Amérique du Nord
Canada
Ontario
Thousands of students across Ontario walked out of their classes Thursday, April 4, and with their teachers and parents Saturday, April 6, to protest the cuts to public education budgets being imposed by the province’s right-wing Progressive Conservative government.
The initiative was organized independently by students themselves, using the #StudentsSayNo hashtag on social media. In the little more than a week since high school student Natalie Moore called for the protest, students from more than 700 schools from all parts of the province signed up to take part. OPSEU First Vice-President / Treasurer Eduardo (Eddy) Almeida said the budget contains deep new cuts to a variety of ministries, including social services and post-secondary education.
"They’re giving corporations billions in tax cuts, but it seemed like every second word out of the Finance Minister’s mouth was debt or deficit," said Almeida. "Even the Ontario Chamber of Commerce has been crying foul about all the financial scare-mongering this government has been doing."
États-Unis
Californie
After Oakland in march, nearly 3,000 teachers and support staff conducted a one-day strike, Thursday April 11, in Sacramento, California. The Sacramento City Teachers Association (SCTA) called the limited walkout after 92 percent of its members voted last month to authorize strike action in the state capital. "I want them to see me fight for what's right. I want my students to know that they're important enough to me that I'll fight for them and I'll say what needs to be said as best I can," said a seventh-grade teacher.
Illinois
After two weeks on the picket line and more than a year at the bargaining table, teaching and graduate assistants at the University of Illinois at Chicago have made a deal that will put more than 1,500 employees back to work, union leaders said Friday. But despite agreeing to terms for a new contract late Thursday, the union continued its strike which began March 19 because the terms of ending the walkout — such as how workers could recoup lost pay — weren’t final, the union said.
Kentucky
More than 60 University of Kentucky students joined a hunger strike by the end of March meant to pressure school leaders to take specific steps to reduce food and housing insecurity among the student body. Research conducted at University of Kentucky in fall 2017 showed that 43 percent of the students who were surveyed had experienced some degree of food insecurity in the past year, while 8 percent indicated they had experienced some form of housing insecurity during that time period, according to a September 2018 workgroup presentation. The protest paid off, and the hunger strikers resumed eating on Tuesday, April 2. With a national spotlight on low-income and vulnerable students, the protest at Kentucky is the latest sign that colleges are being forced to do more to provide for their basic living needs.
Mississippi
Anger is rippling through Mississippi, with educators threatening their first walkout in that Deep Southern state in more than 38 years.
On March 28, the state legislature passed an insulting $1,500 pay raise for teachers and assistant teachers after decades of deep and sustained cuts to public education. The measure, passed near the conclusion of the recent legislative session, was promptly followed by a $2 million boondoggle for a school privatization program.
Pennsylvanie
Strike, voted on Wednesday March 27, averted at Community College of Philadelphia, but bigger funding battle continues. Community colleges typically spend less per student than other public institutions of higher learning, even when accounting for the fact that many four-year schools dedicate money to research.
Amérique du Sud
Colombie
El centro de Bogota es, de nuevo, escenario de un fuerte enfrentamiento entre el Escuadrón Movíl Antidisturbios (Esmad) y algunos estudiantes de la Universidad Distrital, sede Macarena.
Varios estudiantes han afirmado que con la protesta se buscaba mostrar inconformidad por la actuación del gobierno de Duque frente a la reunión con la minga indígena en el Cauca, ya que el presidente se fue sin reunirse con esta comunidad y no estuvo en plaza pública con los indígenas, argumentando problemas de seguridad.
Honduras
Movimientos independientes de estudiantes protestaron en contra de los masivos despidos que se anunciaron para los empleados del Instituto Nacional de Formación Profesional (Infop). Las autoridades del gobierno confirmaron el despido de unos 660 empleados de la institución de formación por problemas de presupuesto.
Alors que le décret qui instaure des droits d’inscription pour les étudiants de licence et de master hors Union européenne vient d’être publié, la contestation se poursuit, avec un élargissement du combat en faveur d'enseignement supérieur public, gratuit et émancipateur pour toutes et tous.
La réforme du lycée est-elle un moyen de supprimer 12 000 postes et va-t-elle, une nouvelle fois, renforcer la sélection à l’université ? L’émission Au combat du MediaTV permet de faire le point.
Par ailleurs la contestation des Stylos rouges se poursuit, à Rennes, Vatan, Amiens... Dans une lettre adressée au ministre de l’Éducation, mais aussi à Emmanuel Macron et Édouard Philippe, les Stylos rouges réclament l’ouverture du dialogue à propos des réformes en cours.
Germany
Fruitful negotiations between public authorities and public service trade unions, including education unions affiliated to Education International, have led to salary increase of 8 % for public workers.
Grèce
Students, police clash in Athens over teacher appointments in the public school system on mid-January 2019. "I’m a full-time teacher but we stand together (with part-time staff) as this law affects (everyone)", Venetia Reppa, a teacher hit in the back by a police stun grenade, told reporters outside parliament. The education ministry is preparing to push through parliament a hiring law which teacher unions say does not sufficiently take prior experience into account. Greece’s public schools have suffered from spending cuts imposed as a condition of bailout agreements to end its debt crisis.
Pologne
Dans le cadre de la rébellion internationale d'enseignants, le lundi 8 avril, plus de 80% des 400.000 enseignants polonais ont rejoint une grève nationale illimitée. Il s'agit de la première grève nationale des enseignants dans le pays depuis 25 ans et l'une des plus grandes grèves en Pologne au cours des dernières décennies.
Océanie
Australie
Tasmanie
Tasmanian teachers begun strike action on April 2, following stoppages in November. The strike reflected pent-up anger over the stagnant wages and destruction of conditions imposed by successive Labor and Liberal state governments. In Hobart, the teachers joined hundreds of public sector workers, including nurses, firefighters and parks and wildlife officers, at a stop-work rally that packed City Hall.