Voici une initiative de Rébellion scientifique, dans l’esprit comme dans la pratique si peu courante et pourtant si nécessaire que l’Internationale des Savoirs pour Tous (IDST) ne pouvait la rater. Du 4 au 9 avril, Rébellion scientifique appelle à une grande grève mondiale des universitaires et des scientifiques en exigeant des actions immédiates et radicales face à l’urgence climatique. Il appelle en même temps les étudiants à se saisir de cette campagne : « Reprenons l’université ! ». Vous pouvez rejoindre le collectif en signant leur texte reproduit ci-dessous et si vous souhaitez participer à l’une des actions d’avril, toutes les informations sont ici.
La rédaction du blog
Nous sommes des scientifiques et des universitaires qui pensons que nous devons faire éclater la réalité et la gravité de l'urgence climatique et écologique en nous engageant dans une désobéissance civile non violente. Si les personnes les mieux placées pour comprendre ne se comportent pas comme s'il s'agissait d'une urgence, nous ne pouvons pas attendre du public qu'il en fasse autant. Certains pensent que le fait de paraître « alarmiste » est préjudiciable mais nous sommes terrifiés par ce que nous voyons, et nous pensons qu'il est à la fois vital et juste d'exprimer ouvertement nos craintes.
La taille des populations de mammifères, d'oiseaux, de poissons, d'amphibiens et de reptiles a connu une baisse moyenne alarmante de 68 % depuis 1970, ainsi qu'un effondrement apparent des populations de pollinisateurs. À ce rythme, les écosystèmes du monde entier s'effondreront bien avant la fin de la vie des générations actuelles, avec des conséquences catastrophiques pour l'humanité.
Les rétroactions auto-renforcées au sein du système climatique, dans lequel les climats plus chauds provoquent un réchauffement supplémentaire (par exemple, augmentation des feux de forêt, dégel du pergélisol, fonte des glaces) menacent de conduire la Terre de manière irréversible vers un état chaud et inhabitable. Ces effets sont observés des décennies plus tôt que prévu, conformément aux scénarios les plus pessimistes annoncés.
Des vagues de chaleur, des sécheresses et des catastrophes naturelles de plus en plus graves se produisent chaque année, tandis que le niveau des mers pourrait augmenter de plusieurs mètres au cours de ce siècle, déplaçant des centaines de millions de personnes vivant dans les zones côtières. Les scientifiques craignent de plus en plus que des phénomènes météorologiques extrêmes simultanés dans de grandes zones agricoles ne provoquent des pénuries alimentaires mondiales, déclenchant ainsi l'effondrement de la société. Par exemple, la sécheresse en Syrie (2011-2015) a détruit une grande partie de l'agriculture et du bétail du pays, poussant des millions de personnes à se réfugier dans les villes et déclenchant une guerre civile dont le monde est encore sous le choc. Nous sommes confrontés à une crise qui pourrait être des centaines de fois plus grave. Être informé, c'est être alarmé.
Les actions et les plans actuels sont nettement insuffisants, alors même que ces obligations ne sont pas respectées. Le taux de destruction de l'environnement suit de près la croissance économique, qui nous amène à extraire plus de ressources de la Terre qu'elles ne se régénèrent. Les gouvernements et les entreprises cherchent à augmenter la croissance et les profits, ce qui accélère inévitablement la destruction de la vie sur Terre.
Pour parvenir à la décarbonisation à l'échelle requise, il faut une décroissance économique, du moins à court terme. Cela n'implique pas nécessairement une réduction du niveau de vie.
Pour une transition juste, le coût de la décroissance doit être payé par les plus riches, qui ont énormément profité de l'ordre mondial destructeur actuel, alors que d'autres en ont subi les conséquences.
Une transition juste vers un système durable exige que la richesse des 1% soit utilisée pour le bénéfice commun.
Le moyen le plus efficace d'obtenir un changement systémique dans l'histoire moderne est la résistance civile non violente. Nous appelons les universitaires, les scientifiques et le public à nous rejoindre dans la désobéissance civile pour exiger une décarbonisation et une décroissance d'urgence, facilitées par la redistribution des richesses.
Here is an initiative of the collective Scientist Rebellion, in spirit and in practice so unusual but so necessary that the International of Knowledge for All (IKA) could not miss it. From April 4 to 9, Scientist Rebellion calls for the largest global scientific and academic strike in history, demanding immediate and radical action in the face of the Climate Emergency. Simultaneously, they propose the "Take Back the University" campaign to the student body. You can join the collective by signing the following text and if you want to participate to the April actions, all the information are here.
Blog Editorial Team
We are scientists and academics who believe we should expose the reality and severity of the climate and ecological emergency by engaging in non-violent civil disobedience. Unless those best placed to understand behave as if this is an emergency, we cannot expect the public to do so. Some believe that appearing “alarmist” is detrimental - but we are terrified by what we see, and believe it is both vital and right to express our fears openly.
The population sizes of mammals, birds, fish, amphibians and reptiles have seen an alarming average drop of 68% since 1970, along with an apparent collapse in the pollinator populations. At this rate, ecosystems around the world will collapse well within the lifespan of current generations, with catastrophic consequences for the humankind.
Self-reinforcing feedbacks within the climate system, in which hotter climates cause additional heating (e.g. increased forest fires, thawing permafrost, melting ice) threaten to drive the Earth irreversibly to a hot and uninhabitable state. These effects are being observed decades earlier than predicted, in line with the worst-case scenarios predicted.
Increasingly severe heatwaves, droughts and natural disasters are occurring year after year, while sea levels may rise by several meters this century, displacing hundreds of millions of people living in coastal areas. There is a growing fear amongst scientists that simultaneous extreme weather events in major agricultural areas could cause global food shortages, thus triggering societal collapse. For example, the drought in Syria (2011-2015) destroyed much of the country’s agriculture and livestock, driving millions into cities and sparking a civil war from which the world is still reeling. We face a crisis possibly hundreds of times more severe. To be informed is to be alarmed.
Current actions and plans are grossly inadequate, and even these obligations are not being met. The rate of environmental destruction closely tracks economic growth, which leads to us extracting more resources from Earth than are regenerated. Governments and corporations aim to increase growth and profits, inevitably accelerating the destruction of life on Earth.
To achieve decarbonization on the required scale demands economic degrowth, at least in the short term. This does not necessarily require a reduction in living standards.
For a just transition, the cost of degrowth must be paid for by the wealthiest, who have benefited enormously from the current destructive world order, while others have faced the consequences.
A just transition to a sustainable system requires the wealth from the 1% to be used for the common benefit.
The most effective means of achieving systemic change in modern history is through non-violent civil resistance. We call on academics, scientists and the public to join us in civil disobedience to demand emergency decarbonization and degrowth, facilitated by wealth redistribution.
He aquí una iniciativa del colectivo Rebelión científica, tan insólita en su espíritu como en su práctica y, sin embargo, tan necesaria que la Internacional del Saber para Todos (IDST) no podía faltar publicarla. Del 4 al 9 de abril, Rebelión científica convoca una gran huelga mundial de académicos y científicos, exigiendo una actuación inmediata y radical ante la emergencia climática. Al mismo tiempo, hace un llamamiento a los estudiantes para que aprovechen esta campaña: "¡Recuperemos la universidad!" Pueden unirse al colectivo firmando el texto reproducido a continuación y para organizar acciones en abril, pueden encontrar la información aquí.
La redacción del blog
Somos científicos y académicos que creemos que debemos exponer la realidad y la gravedad de la emergencia climática y ecológica mediante la desobediencia civil no violenta. A menos que quienes están mejor situados para entenderlo se comporten como si fuera una emergencia, no podemos esperar que el público lo haga. Algunos creen que parecer "alarmista" es perjudicial, pero nosotros estamos aterrorizados por lo que vemos, y creemos que es vital y correcto expresar nuestros temores abiertamente.
El tamaño de las poblaciones de mamíferos, aves, peces, anfibios y reptiles ha experimentado un alarmante descenso medio del 68% desde 1970, junto con un aparente colapso de las poblaciones de polinizadores. A este ritmo, los ecosistemas de todo el mundo se colapsarán durante la vida de las generaciones actuales, con consecuencias catastróficas para la humanidad.
Las retroalimentaciones que se refuerzan a sí mismas dentro del sistema climático, en el que los climas más cálidos provocan un calentamiento adicional (por ejemplo, aumento de los incendios forestales, descongelación del permafrost, derretimiento del hielo) amenazan con llevar a la Tierra a un estado irreversible de calor e inhabitabilidad. Estos efectos se están observando décadas antes de lo previsto, en consonancia con los peores escenarios pronosticados.
Olas de calor, sequías y catástrofes naturales cada vez más graves se suceden año tras año, mientras que el nivel del mar podría subir varios metros este siglo, desplazando a cientos de millones de personas que viven en zonas costeras. Los científicos temen cada vez más que la simultaneidad de fenómenos meteorológicos extremos en las principales zonas agrícolas pueda provocar una escasez de alimentos a nivel mundial, desencadenando así el colapso de la sociedad. Por ejemplo, la sequía en Siria (2011-2015) destruyó gran parte de la agricultura y la ganadería del país, empujando a millones de personas a las ciudades y desencadenando una guerra civil de la que el mundo todavía se está recuperando. Nosotros nos enfrentamos a una crisis posiblemente cientos de veces más grave. Estar informado es estar alarmado.
Las acciones y los planes actuales son sumamente inadecuados, e incluso estas obligaciones no se están cumpliendo. El ritmo de destrucción del medio ambiente sigue de cerca el crecimiento económico, que nos lleva a extraer de la Tierra más recursos de los que se regeneran. Los gobiernos y las empresas pretenden aumentar el crecimiento y los beneficios, acelerando inevitablemente la destrucción de la vida en la Tierra.
Lograr la descarbonización a la escala necesaria exige un decrecimiento económico, al menos a corto plazo. Esto no requiere necesariamente una reducción del nivel de vida.
Para una transición justa, el coste del decrecimiento debe ser pagado por los más ricos, que se han beneficiado enormemente del actual orden mundial destructivo, mientras que otros han afrontado las consecuencias.
Una transición justa hacia un sistema sostenible requiere que la riqueza del 1% se utilice para el beneficio común.
El medio más eficaz para lograr un cambio sistémico en la historia moderna es la resistencia civil no violenta. Hacemos un llamamiento a académicos, científicos y al público en general para que se unan a nosotros en la desobediencia civil para exigir una descarbonización y un decrecimiento de emergencia, facilitados por la redistribución de la riqueza.
Centro Indígena de Capacitación Integral (CIDECI-UniTierra Chiapas)
La idea generalizada que tenemos de la Universidad es la de un lugar en el que estudiar durante un tiempo y acabar consiguiendo un título que certifica el supuesto aprendizaje obtenido. La continua mercantilización de la enseñanza promovida por el sistema capitalista también nos lleva a pensar en la Universidad como un lugar excesivamente caro, al que solo algunos tienen la posibilidad de ingresar y en el que, finalmente, recibes un título que ya no te sirve para trabajar (y que, a veces, tampoco refleja los conocimientos adquiridos). Si pensamos en alguna facultad concreta acabamos pensando en un edificio grande, de hormigón gris, quizás adornado con un césped y formado por las últimas tecnologías (en lo que sea). A veces también pensamos en facultades que se caen a pedazos y aulas masificadas. Esto es exactamente lo que no quería el Doctor Raymundo Sánchez Barraza. El Centro Indígena de Capacitación Integral – Universidad de la Tierra (CIDECI-UniTierra) se plantea como todo lo contrario a esa concepción capitalista del aprendizaje que tan asumida tenemos. Por eso es imposible acercarse al proyecto (hoy realidad tangible) sin que se derrumben los esquemas aprehendidos. No se concibe entender el Sistema Indígena Intercultural de Aprendizaje sin la destrucción de lo establecido. Este proyecto comienza a andar en 1983, sin embargo, no es hasta 1989 que se define como autónomo. En ese año es auspiciado por el obispo de San Cristóbal de las Casas, Samuel Ruiz, conocido por su labor indigenista y de apoyo a los pueblos originarios del Estado de Chiapas. Y por ser obispo de la ciudad durante más de 40 años (hasta que el poder consiguió alejarlo de allí para que dejara de provocar fallas en el sistema). Coordinado en todo momento por Raymundo Sánchez Barraza, quién también regala su vida a la causa indigenista. En 1994 los ideales zapatistas se entroncan con los del CIDECI y no se entiende su filosofía sin ellos. Según su coordinador (quien suelta una carcajada al momento de dirigirnos a él como Rector) la denominación de Universidad es un acto de rebeldía, una respuesta a las burlas del sistema al referirse a ellos y al no considerar la capacitación que allí se recibe como un aprendizaje real. Y es que UniTierra ni es oficial ni busca el reconocimiento oficial, sino el de los pueblos y las comunidades indígenas. Indudablemente, ese ya lo tiene. Entonces “¿por qué no podemos tener el prestigio de las universidades?”, se pregunta Raymundo Sánchez.
Estructura y organización
Niños y niñas venidos de comunidades indígenas, a partir de los 12 años y con independencia de que sepan leer o escribir o de que conozcan el idioma castellano. Este es el perfil de los y las alumnas que ingresan al centro. No hay un número fijo de estudiantes en cada momento, ya que si lo normal es que se tomen cursos de (más o menos) 9 meses, jóvenes van y vienen según su disponibilidad. Pueden tomar 15 días de curso, un mes o varios años. Dependiendo de la distancia entre su comunidad y el centro, quienes allí estudian estarán internos o externos. Esto es, quienes vienen de comunidades más lejanas serán internos y harán uso de los albergues con los que cuenta el centro mientras que quienes residan en comunidades circundantes estarán externos, yendo y viniendo a sus cursos a diario. Así como el número de alumnos es variable en cada momento, lo que si se mantiene es la proporción de hombres y mujeres. Sobresalen los chicos sobre las chicas. En número, claro. También son constantes los y las estudiantes que desconocen el castellano al llegar a sus cursos. Las lenguas que predominan son el tzotsil, el tzeltal y el ch’ol; aunque son muchas más las que se cruzan en los talleres del CIDECI. Los profesores conocen esas lenguas, aunque no siempre hablan a los y las alumnas en su lengua materna, “porque si no nunca aprendemos” como dice uno de los chicos que allí desarrolla su actividad.
Los saberes que se imparten van desde cursos de tortillería y panadería (con los que se abastece el comedor en el que colaboran los y las estudiantes) hasta cursos de herrería, electricidad, carpintería y alfarería. Es gracias a la aplicación de estos aprendizajes que el centro es lo que es hoy en día, ya que ha sido totalmente construido por quienes allí estudian. Igual que la mantención del mismo. Un ejemplo, las cortinas se hacen en el taller de telares, y luego se cosen y preparan para su uso en el taller de corte y confección y luego, en el caso de que queramos que las cortinas lleven algún motivo dibujado este se hará en el taller de pintura. Así cualquier cosa que veamos en el vasto terreno del CIDECI habrá sido construida gracias a los saberes que allí se han transmitido. Todo esto sin dejar a un lado la música, mecanografía o computación, donde además se practica el arte de arreglar con las manos todos los instrumentos necesarios para estas actividades. Junto con estos saberes hay unas cuantas áreas de estudios como son: Derecho Autónomo, Arquitectura Vernácula, Agroecología, Hidrotopografía, Administración de Iniciativas y Proyectos comunitarios, Interculturalidad o Análisis de los Sistemas – Mundo. Al terminar su estancia en la UniTierra, los y las alumnas reciben apoyo en un proyecto para aplicar sus conocimientos en la comunidad de la que provienen. Así se les surte de conocimientos, asistencia y las herramientas necesarias para echar a andar sus ideas en sus comunidades. Unas ideas que luego repercutirán en sus compañeros más cercanos facilitándole o mejorándole sus vidas en comunidad ¿Cómo no considerarla Universidad, cuando quizás sea la más digna de todas?
Instalaciones y autonomía
La autonomía se respira en el aire de la Universidad de la Tierra. En el taller de zapatería se hacen los zapatos para los y las alumnas, el huerto ofrece las verduras que se cocinarán en el comedor, pero también las que sirven de alimento a los animales de la granja (conejos, borregos, ocas, cerdos, gallinas y pavos). Trabajar en el mantenimiento de estas instalaciones es la reciprocidad que ofrecen quienes allí estudian a cambio de la gratuidad lugar. Y a su vez, todo lo producido sirve para abastecer a las personas que allí residen. ¿Y la luz y el agua? Evidentemente, no vienen por parte del gobierno o de alguna institución oficial ya que lo único que se ha recibido por parte de estos ha sido un cruel hostigamiento. La CFE (Comisión Federal de Electricidad) ha merodeado por la zona de manera amenazante en busca de pagos. Eso se supera gracias a la instalación de generadores de electricidad. El agua que abastece a todos y que corre por el sistema de riego que hay instalado proviene de un profundo pozo cavado en sus terrenos. Autonomía total.
Cada jueves los y las estudiantes se reúnen aquí para tratar temas de actualidad, movimientos sociales o problemas que se planteen en sus comunidades.
Lejos de tener carencias, la Universidad de la Tierra se muestra como un paraíso. Las instalaciones y su integración en la naturaleza distan mucho de lo que podemos pensar de esta universidad sin zapatos, como se autodenomina. Además de las decenas de talleres (entendidos como lugar físico), del comedor y de las construcciones que guardan los generadores; son varias las salas para seminarios y aulas que se prestan a otros movimientos sociales. Una colorida capilla se presta a la realización del culto y un enorme auditorio se abre a grandes celebraciones y tiene siempre las puertas abiertas al EZLN, quien celebró en dicho auditorio la Clausura del Primer Festival de las Resistencias y las Rebeldías Contra el Capitalismo este pasado mes de enero.
Filosofía e inspiración
Además de inspirarse en el EZLN y el obispo Samuel Ruiz, este centro por y para indígenas se asienta sobre los principios de Imanuel Wallerstein y de Iván Illich. Del primero agarran su análisis sobre el capitalismo basado en conceptos como Sistema – Mundo. Es de Iván Illich de quien beben sus concepciones acerca de la enseñanza, el aprendizaje y la desescolarización. Se olvidan del tipo de enseñanza impuesto por el capitalismo al que hacíamos referencia al comienzo de este texto y priman el aprendizaje en relación con las personas. Cómo diría Illich en La sociedad desescolarizada:
Los profesores de habilidades se hacen escasos por la creencia en el valor de los títulos. La certificación es una manera de manipular el mercado y es concebible sólo para una mente escolarizada. La mayoría de los profesores de artes y oficios son menos diestros, tiene menor inventiva y son menos comunicativos que los mejores artesanos y maestros.
La instrucción libre y rutinaria es una blasfemia subversiva para el educador ortodoxo. Ella desliga la adquisición de destrezas de la educación ‘humana’, que la escuela empaca conjuntamente, y fomenta así el aprendizaje sin título o permiso no menos que la enseñanza sin título para fines imprevisibles.
Dos citas muy prácticas para entender la filosofía del CIDECI que se basa en tres principios inquebrantables: “aprender haciendo”, “aprender a aprender” y “aprender a ser más”. Estos principios ejercen de guía principal a la vez que sirven de bola de demolición contra lo ya impuesto en materia de educación por el sistema actual. Una red entretejida por y para los indígenas de la mano del “Doc” Raymundo. “Seguir haciendo, seguir formando sin perder de vista las directrices del EZLN y de los pueblos originarios”. Porque la Universidad de la Tierra es por y para ellos.
Aux quatre coins de la planète, des étudiants, des universitaires, des chercheurs, mais aussi des lycéens ou des enseignants, se mobilisent pour s’opposer aux politiques néolibérales et conquérir de nouveaux droits. Et la plupart du temps, nous n’en savons rien ou si peu…
Nous nous proposons donc de tenir sur ce blog une « météo des luttes », organisée sous la forme de textes courts, de « brèves », suivis de liens à consulter ou de documents à télécharger.
Dans ce bulletin météo, nous vous signalons quelques-uns de ces combats, locaux et universels...
All over the world, students, academics, researchers, as well as high school students and teachers are mobilizing to oppose neoliberal policies and conquer new rights. But most of the time, we hear little or no wind of it...
We therefore propose to keep on this blog a “barometer of struggles” organized in the form of news in brief, followed by links to consult or documents to download.
In this weathercast, we signal to you a few of these recent fights, local and universal…
Überall auf der Welt kämpfen Studierende, Lehrende und Forschende, aber auch SchülerInnen oder gar Eltern, gegen neoliberale Politik und für neue Rechte. Davon erfahren wir in der Regel nur wenig…
Auf dieser Seite verzeichnen wir also einen wissenschaftlichen Streikwetterdienst aus kurzen Texten und Meldungen mit Links und Dokumenten zum Herunterladen.
In diesem Bericht stellen wir Euch einige dieser lokalen und allgemeinen Kämpfe vor.
En todas partes del mundo, estudiantes, académicos, investigadores, pero también estudiantes y profesores de secundaria se movilizan para oponerse a las políticas neoliberales y conquistar nuevos derechos. Pero la mayor parte del tiempo, no sabemos nada o muy poco....
Por lo tanto, proponemos mantener en este blog un "barómetro de las luchas", organizado en forma de resúmenes, seguidos de enlaces para consultar o documentos para descargar.
En este reporte meteorológico, señalamos algunas de estas luchas, locales y universales…
In tutto il mondo, studenti, accademici, ricercatori, ma anche studenti delle scuole superiori e insegnanti si stanno mobilitando per contrastare le politiche neoliberali e conquistare nuovi diritti. E il più delle volte non ne sappiamo nulla, o molto poco...
Proponiamo quindi di tenere su questo blog un "meteo delle lotte", organizzato in forma di brevi testi, seguiti da link da consultare o documenti da scaricare.
In questo bollettino meteorologico, diamo notizia di alcune lotte, locali e universali…
Em todo o mundo, estudantes, acadêmicos, pesquisadores, mas também estudantes do ensino médio e professores estão se mobilizando para se opor às políticas neoliberais e conquistar novos direitos. E, na maioria das vezes, não sabemos nada ou tão pouco acerca disso...
Propomos portanto manter neste blog um "clima das lutas", composto por textos curtos, "resumos", seguidos de links para consulta ou documentos para download.
Neste boletim meteorológico, relatamos algumas dessas batalhas, locais e universais…
600 élèves mauritaniens titulaires du Baccalauréat, ayant atteint l’âge limite de 25 ans, sont interdits d’inscription à l’université publique. Ils sont exclus par une mesure gouvernementale « qui rentre dans le cadre d’une réforme de l’enseignement », selon le ministre de l’Enseignement supérieur.
Sénégal
La grève mondiale de la jeunesse pour le climat du 20 septembre a mobilisé plus de 4 millions de personnes sur tous les continents. Au Sénégal, pays d’Afrique de l’Ouest touché par l’avancée du désert, la déforestation et l’érosion côtière, la mobilisation est restée modeste, selon la presse locale. À Thiès, un étudiant paye d’une mâchoire fracturée sa lutte pour le climat.
Tandis que plusieurs grèves éclatent en octobre dans différentes universités pour revendiquer de meilleures conditions de vie et revoir la politique d’orientation des étudiants.
South Africa
University campus shuts after protests in which cows are killed on 31 August. Seven students, including Nelson Mandela University students representative council chairperson Bamanye Matiwane, have been arrested following protest action at the university's Port Elizabeth campus on Monday. It is believed students protested because of safety and security concerns at the university.
Uganda
Makerere University was this week a centre of violent protests where security and students clashed after the latter went on strike to protest against a 15 per cent tuition policy that was recently approved.
Amérique du Sud
Chile
La protesta estudiantil empezada contra el aumento del metro derivó en una crisis social, con los manifestantes en las calles luchando por la dignidad despuès de 40 años de políticas neoliberales llevadas en el país desde la dictadura de Pinochet (1973-1990). La semana del 14 de octubre ha estado marcada por la evasión masiva en el Metro de Santiago iniciada por estudiantes secundarios, que poco a poco a sumado a usuarios en protesta por el alza en el precio del pasaje del sistema de transporte subterráneo.
Unos comparan el movimiento a la revolución de la Chaucha hace 70 años.
A pesar de la revocación del « tarifazo » por el gobierno Piñera, se han extendido las protestas en todo el país.
Il y a 2 semaines, les lycéens chiliens ont commencé à frauder dans le métro pour protester contre la hausse du prix du ticket et les injustices du néolibéralisme dont le Chili a été le plus grand laboratoire mondial pendant la dictature de Pinochet (1973-1990). Depuis un soulèvement populaire est en place. Un entretien intéressant avec un manifestant dans Lundi matin pour comprendre le contexte général de ces énormes manifestations au Chili.
Colombie
La marcha de los estudiantes en Bogota termina con fuertes disturbios. Con disfraces, máscaras y catrinas, miles de estudiantes se movilizaron el jueves 31 de octubre desde diferentes puntos de Bogotá para defender, entre otros temas, la autonomía y el uso excesivo de la fuerza por parte de los uniformados en otras regiones.
Perú
Alumnos de la Universidad San Luis Gonzaga de Ica (UNICA) protagonizaron una batalla campal al interior y a las afueras de la casa de estudios, luego que un grupo de ellos intentara tomar el campus para hacer escuchar sus exigencias. De acuerdo a información brindada por algunos estudiantes, en una reunión llevada a cabo la mañana de este miércoles 11, un grupo acordó realizar la toma ya que se oponen a cambiar la tarifa social que se cobra por derecho a comedor universitario. Pero resulta que el motivo por el alza en el cobro en el comedor universitario no sería el único motivo de las protestas, sino que también una facción de alumnos exige la convocatoria de nuevas elecciones para lograr el cambio de gestión y la salida del rector Magallanes, a quien acusan de corrupción y malos manejos en la universidad.
Youth has been very active in the Hong Kong’s protests of the last months. “The young have the most to lose since they will be the first generation under the Bill”.
“We are just fighting for what we believe in”, explains a protester in the streets of this very specific Chinese island.
Many Chinese students in Australia supporting Hong Kong and China to arrest the riot. Pro-China and pro-Hong Kong students clash at University of Queensland.
Europe
Grèce
Thousands of students marched against the new conservative government in Athens protesting the abolition of a law that banned Greek law enforcement from entering university grounds. Greece overturned the university sanctuary law in August.
Proche Orient
Irak
Dans un pays où plus de 60% de la population a moins de 25 ans, la jeunesse rejoint le mouvement de contestation et manifeste dans plusieurs villes du pays. Dans cet article du Monde du 28 octobre 2019, plusieurs témoignages d’étudiants appellent à la démission du gouvernement « Sans pays, pas d’école », rétorque un étudiant. « On veut que le gouvernement démissionne immédiatement, ils démissionnent ou on les dégage », lance-t-il.
Jordanie
Après un accord sur les salaires, les enseignants suspendent leur grève.
Aux quatre coins de la planète, des étudiants, des universitaires, des chercheurs, mais aussi des lycéens ou des enseignants, se mobilisent pour s’opposer aux politiques néolibérales et conquérir de nouveaux droits. Et la plupart du temps, nous n’en savons rien ou si peu…
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En Afrique
Guinée Après plus de trois mois de grève liés à des revendications salariales, les enseignants ont repris les cours car un accord a enfin été trouvé avec le gouvernement.
Niger
Les enseignants-chercheurs ont lancé une grève de 72 heures à partir du 18 février. Leurs revendications portent sur de meilleures conditions de vie et de salaire ainsi que sur la poursuite des élections des recteurs des universités du pays par toute la communauté universitaire et non par nomination du ministère de l’Enseignement supérieur.
République démocratique du Congo
Après trois jours de coupure d’eau et d’électricité sur le campus de l’Université de Lubumbashi suite à des pluies diluviennes, une manifestation des étudiants a mal tourné le 27 janvier.
Sénégal Les étudiants de l’Université Gaston Berger (UGB) de Saint-Louis continuent de réclamer leurs bourses en ce début d’année 2019 et ont décrété un mot d’ordre de grève de 48 heures. Ils sont aussi en colère contre les ruptures d’approvisionnement de l’eau potable au sein du campus et la non-disponibilité du WIFI.
Au printemps 2018, comme en 1968, c’est pour réclamer des bourses d’un niveau suffisant que les étudiants sont descendus dans la rue et que des heurts importants ont eu lieu avec les forces de l’ordre tuant un étudiant de l’UGB par balle le 15 mai.
Tunisie
Alors que le Fonds monétaire international presse le gouvernement tunisien de geler les salaires du secteur public afin de réduire le déficit budgétaire, un mouvement de grève a été massivement suivi dans la fonction publique depuis novembre dernier. Un accord sur les augmentations salariales a finalement été signé le 7 février par le gouvernement et l’UGTT (Union générale des travailleurs tunisiens), annulant par là-même la grève générale qui était prévue les 20 et 21 février. Toutefois, selon le secrétaire général de l’UGTT, la mobilisation du personnel du secondaire doit se poursuivre tant que le dossier des retenues sur les salaires du personnel gréviste n’est pas réglé.
En Amérique Latine
Colombia
Entre octubre y diciembre de 2018, los estudiantes han convocado acciones de lucha en todo el país no sólo para exigir más presupuesto para las universidades públicas sino también para denunciar los crímenes de líderes sociales y la represión durante las marchas. Los estudiantes, los profesores y el Gobierno Nacional de Ivan Duque llegaron a un acuerdo el 14 de diciembre de 2018. A ver cómo va a suceder con la mesa de diálogo entre los diferentes actores para seguir e implementar concretemente los acuerdos…
En Amérique du Nord
United States More than 30 000 teachers on the streets of Los Angeles on January 14. Something we have not seen since 1989 ! These teachers of public schools are fighting to get higher salaries and better learning environment for children who are often more than 40 in a class. The strike could snowball in the United States and help to strengthen the fight against privatization of education.
Following Los Angeles, labour actions took place in half a dozen states. In Denver, after a three-day strike, a first in 25 years, teachers won on February 14. Denver School District will allow an average 11.7 percent pay raise and annual cost of living increases. This « historic deal », as described by the Denver Teachers School Association (DTSA), addresses the teachers’ biggest concern about the unfair and non-transparent merit-pay system.
In West Virginia, teachers walked off the job for a second time in the year on tuesday 19 February. But this time, they are not fighting for pay raises. They’re protesting Republican efforts to privatize public education.
En Europe
Albanie
En réaction à la hausse annoncée des droits d’inscription, des milliers d’étudiants albanais étaient dans la rue le 11 décembre 2018. Cette révolte étudiante, qui bouscule le pouvoir, remet en cause non seulement la démocratie mais aussi les politiques néolibérales appliquées par les principaux partis, analysent Jean-Arnault Dérens et Laurent Geslin dans un article de Mediapart.
Belgique
Des dizaines de milliers d’étudiants soutenus par l’association Youth for climate, « brossent » les cours….
France Le 19 novembre 2018, le Premier Ministre Édouard Philippe a annoncé l’augmentation des frais d’inscription des étudiants étrangers non-européens. La mesure, présentée comme un vecteur de ressources nouvelles dans une stratégie d’attractivité internationale des universités françaises, prévoit une hausse de près de 1600% de ces frais ! Pour s’y opposer, de nombreuses mobilisations se poursuivent dans tout le pays, organisées par les principaux syndicats (FAGE, Solidaires, UNEF), ainsi que des collectifs d’étudiants et d’enseignants-chercheurs.
Au cours des semaines, les mobilisations s’intensifient et se diversifient. Pour suivre en direct l’évolution du conflit, le site du collectif université ouverte recense les actions en cours et prévues dans toute la France, dans l’attente de la parution d’un décret.
De leur côté, des enseignants en colère du primaire, du secondaire ou de l’enseignement agricole réclament une revalorisation de leurs salaires, une meilleure reconnaissance de leur métier et moins de précarité. Organisés sur les réseaux sociaux, ces « stylos rouges » regroupent 60 000 internautes sur Facebook, se mobilisent un peu partout en France et ont publié un manifeste téléchargeable ici.
Germany
In Berlin, thousands of students held a strike against the coal Commission on Friday January 25th demanding an end to fossil fuels. Germany's deal sets a 2038 end date for coal, but it's not ambitious enough
Netherlands
An estimated 10,000 students marching through The Hague to protest climate change on February 7th.
Suisse
Une mobilisation de la jeunesse d’ampleur nationale en faveur du climat s’est déroulée, le 18 janvier, dans 15 villes helvétiques dont Neuchâtel, Zurich et Genève.
United Kingdom
After the strikes against pension cuts in 2018 voted in 61 universities through the University and College Union (UCU) action, new strikes dates are announced at 16 English colleges in pay row, starting on Tuesday 29 January.
En Océanie
Australia
Thousands of school students protest and walk out of class on Fridays and will be ready to follow the global strike4 on climate on March 15.