au journal La Marseillaise qui nous a
accueillis dans ses locaux,
à Jean-Pierre Brundu responsable de
l’Université populaire de Marseille-Métropole et Boris Humbert
pour la belle plaquette qu’il a réalisée,
à l’équipe de rédaction de
l’Internationale des Savoirs pour Tous (IDST) et de son blog,
Patricia Pol, Pierre Bitoun et Philippe Quandalle,
aux nombreux membres qui, faute de moyens
financiers ou de disponibilité à la date fixée, nous ont envoyé
des messages d’encouragement et, pour certains, des contributions
écrites,
et, enfin, à tous les participants qui,
de France ou d’ailleurs, sont venus à Marseille ou se sont
connectés en visioconférence pour les débats de ces deux jours.
Ainsi, bien sûr, qu’à Alexandre qui a refait devant nous sa
conférence gesticulée, « Paye ta science », que tous les présents ont vivement appréciée.
First of all, a few words of thanks:
to the newspaper La Marseillaise who welcomed us in its building,
to Jean-Pierre Brundu in charge of the Université Populaire de Marseille-Métropole (UPOP) and Boris Humbert for the beautiful brochure he produced,
to the editorial team of the International of Knowledge for All (IKA) and its blog, Patricia Pol, Pierre Bitoun and Philippe Quandalle,
to the many members who, due to lack of financial means or unavailability on the set date, sent us messages of encouragement and, for some, written contributions,
and, finally, to all the participants who, from France or elsewhere, came to Marseille or connected by videoconference for the debates of these two days. And, of course, to Alexandre, who gave his gesticulated lecture, "Pay for your science", which was greatly appreciated by all present.
En primer lugar, unas palabras de agradecimiento:
al periódico La Marsellesa que nos acogió en sus instalaciones,
a Jean-Pierre Brundu, responsable de la Universidad popular de Marsella-Métropole (UPOP) y a Boris Humbert por el hermoso folleto que ha realizado,
al equipo editorial de la Internacional del Saber para Todos (IDST) y su blog, Patricia Pol, Pierre Bitoun y Philippe Quandalle,
a los numerosos miembros que, por falta de medios económicos o por no estar disponibles en la fecha fijada, nos enviaron mensajes de aliento y, para algunos, contribuciones escritas,
y, por último, a todos los participantes que, desde Francia o desde otros lugares, vinieron a Marsella o se conectaron por videoconferencia para los debates de estos dos días. Y, por supuesto, a Alejandro, que dio su conferencia gesticulada, "Paga tu ciencia", que fue muy apreciada por todos los presentes.
Intitulé « Vers une société du partage des savoirs, de tous, par tous
et pour tous », le congrès s’est déroulé autour de trois
principaux moments : qu’est-ce que la future société du
partage des savoirs, de tous, par tous et pour tous ?, où en
est-on, aujourd’hui, de cette société à venir ?, comment
avancer, demain, vers cette société du partage des savoirs ?
On trouvera en lien un texte de Christian Laval sur le passage de « l’université néolibérale à l’université comme
commun », le manifeste pour une université démocratique lancé
par des universitaires canadiens, une contribution
de nos amis du Sénégal, intitulée
« Expériences alternatives : limites, bienfaits, pièges,
espoirs », et l'intervention de Christophe Pébarthe, de l’université
française de Bordeaux. Vous pourrez aussi écouter quelques morceaux
choisis parmi les enregistrements
des débats qui ont pu être
faits au cours de ces deux journées.
Grâce
à ces éléments et à la diversité des participants (agriculteurs,
cadres, personnels de santé, étudiants, enseignants,
universitaires, chercheurs du privé et du public, retraités ou en
activité…), les débats ont été, de l’avis de tous, de très
bonne qualité. Ils ont permis de mettre l’accent sur le nécessaire
dépassement de la société capitaliste et productiviste, la montée
d’une intelligence collective et les indispensables initiatives à
construire, dans les murs comme en dehors des murs de l’université
ou des institutions de recherche, et tant à un niveau local,
national qu’international.
Au
cours de ce congrès, un certain nombre de décisions ont été
prises :
résoudre le manque de moyens financiers
de l’IDST (création d’une association loi 1901 en France, mise
en place d’un système de cotisations, recours éventuel au
financement participatif pour certains événements, etc.).
lancer un projet de formation qui
contribue à la décolonisation néolibérale des esprits et des
institutions. José Manuel, de l’Université de Valence en
Espagne, se charge de préciser ce projet alternatif aux masters de
la prétendue excellence néolibérale et de nous transmettre sa
proposition.
en réponse à la future et énième
conférence ministérielle du processus de Bologne, organiser du 23
au 25 juin 2020 une nouvelle rencontre de l’IDST à Rome. Valeria
Pinto, de l'université Federico II de Naples, qui a permis l’entrée dans notre réseau du mouvement
Potere al Popolo, a bien voulu prendre en charge la préparation de
cet événement et nous tient au courant.
Enfin,
rappelons qu’à l’issue du congrès, nous avons naturellement
appelé les membres de l’IDST, aujourd’hui présents dans 35
pays, à rejoindre les combats qui se développent un peu partout
dans le monde contre les réformes néolibérales et les désordres
engendrés par un capitalisme illimité, qui marchandise nos vies et
met en péril l’avenir de la planète. Combats dont nous rendons
régulièrement compte dans le billet « météo des luttes »
de notre blog et bien d’autres articles. N’hésitez donc pas à
continuer de nous envoyer vos contributions…
La Rédaction du blog
Entitled "Towards a society of the sharing of knowledge from all, by all and for all", the congress was organized around three main topics: what is the future knowledge-sharing society from all, by all and for all; where are we today in this future society; and how can we move tomorrow towards this society of the sharing of knowledge?
You will find in the link a text by Christian Laval on “the transition from the neo-liberal university to the university as common”, the manifesto for a democratic university launched by Canadian academics, a contribution by our friends from Senegal, entitled "Alternative Experiences: Limits, Benefits, Pitfalls, Hopes", and the communication of Christophe Pébarthe, from the French University of Bordeaux. You will also be able to listen to some of the recordings of the debates that were made during these two days.
Thanks to these elements and to the diversity of the participants (farmers, executives, health staff, students, teachers, academics, researchers from the private and public sectors, retired or active...), the debates were, according to every one’s opinion, of very good quality. They highlighted the need to move beyond capitalist and productivist society, the rise of a collective intelligence and the indispensable initiatives to be built, both within and outside the walls of universities and research institutions, and at local, national and international levels.
During this congress, a number of decisions were taken:
to resolve the lack of financial means of IKA (creation of a 1901 law association in France, setting up a system of membership fees, possible fund-raising through participatory financing for certain events, etc.).
launch a training project that contributes to the neo-liberal decolonization of minds and institutions. José Manuel, from the University of Valencia in Spain, is in charge of specifying this alternative project to the Masters of so-called neo-liberal excellence and to transmit his proposal to us.
to organise a new IKA meeting in Rome from 23 to 25 June 2020, in response to the future and umpteenth ministerial conference of the Bologna process. Valeria Pinto, from the University Federico II of Naples, who has allowed the Potere al Popolo movement to join our network, has kindly agreed to take charge of the preparation of this event and keeps us informed.
Finally, let us recall that at the end of the congress, we naturally called on IKA members, now present in 35 countries, to join the struggles that are developing all over the world against neo-liberal reforms and the disorders caused by unlimited capitalism, which commodifies our lives and endangers the future of the planet. We regularly report on these struggles in our blog's "barometer of struggles" post and many other articles. So do not hesitate to continue to send us your contributions...
Blog editorial team
Bajo el título "Hacia una sociedad del conocimiento de todos, por todos y para todos", el congreso se organizó en torno a tres temas principales: cuál es la futura sociedad del conocimiento de todos, por todos y para todos; dónde estamos hoy en esta sociedad futura; y cómo podemos avanzar hacia esta sociedad del conocimiento del futuro.
Encontrarán en el enlace un texto de Christian Laval sobre « la transición de la universidad neoliberal hacia la universidad como común », el manifiesto por una universidad democrática lanzado por los universitarios canadienses, una contribución de nuestros amigos de Senegal, titulada "Experiencias alternativas: límites, beneficios, escollos, esperanzas", y las palabras de Christophe Pébarthe, de la Universidad francesa de Burdeos. También podrán escuchar algunas de las grabaciones de los debates que se realizaron durante estos dos días.
Gracias a estos elementos y a la diversidad de los participantes (agricultores, ejecutivos, personal sanitario, estudiantes, profesores, académicos, investigadores del sector privado y público, jubilados o activos...), los debates fueron, según todos los presentes, de muy buena calidad. Destacaron la necesidad de superar la sociedad capitalista y productivista, el surgimiento de una inteligencia colectiva y las iniciativas indispensables que hay que construir, tanto dentro como fuera de los muros de las universidades e instituciones de investigación, y a nivel local, nacional e internacional.
Durante este congreso se tomaron varias decisiones:
para resolver la falta de medios financieros de la IDST (creación de una asociación de derecho de 1901 en Francia, establecimiento de un sistema de cuotas de miembros, posible recurso a la financiación participativa para determinados eventos, etc.).
lanzar un proyecto de formación que contribuya a la descolonización neoliberal de las mentes e instituciones. José Manuel, de la Universidad de Valencia en España, es el encargado de concretar este proyecto alternativo a los “master” de la llamada excelencia neoliberal y de transmitirnos su propuesta.
En respuesta a la futura y enésima conferencia ministerial del proceso de Bolonia, organizar una nueva reunión de la IDST en Roma del 23 al 25 de junio de 2020. Valeria Pinto, de la Universidad Federico II de Nápoles, que ha permitido al movimiento Potere al Popolo unirse a nuestra red, ha aceptado amablemente encargarse de la preparación de este evento y nos mantiene informados.
Por último, recordemos que al final del congreso, llamamos naturalmente a los miembros de la IDST, presentes hoy en 35 países, a unirse a las luchas que se desarrollan en todo el mundo contra las reformas neoliberales y los desórdenes causados por el capitalismo ilimitado, que mercantiliza nuestras vidas y pone en peligro el futuro del planeta. Informamos regularmente sobre estas luchas en la entrada "barómetro de las luchas" de nuestro blog y en muchos otros artículos. Así que no duden en seguir enviándonos sus contribuciones...
Centro Indígena de Capacitación Integral (CIDECI-UniTierra Chiapas)
La idea generalizada que tenemos de la Universidad es la de un lugar en el que estudiar durante un tiempo y acabar consiguiendo un título que certifica el supuesto aprendizaje obtenido. La continua mercantilización de la enseñanza promovida por el sistema capitalista también nos lleva a pensar en la Universidad como un lugar excesivamente caro, al que solo algunos tienen la posibilidad de ingresar y en el que, finalmente, recibes un título que ya no te sirve para trabajar (y que, a veces, tampoco refleja los conocimientos adquiridos). Si pensamos en alguna facultad concreta acabamos pensando en un edificio grande, de hormigón gris, quizás adornado con un césped y formado por las últimas tecnologías (en lo que sea). A veces también pensamos en facultades que se caen a pedazos y aulas masificadas. Esto es exactamente lo que no quería el Doctor Raymundo Sánchez Barraza. El Centro Indígena de Capacitación Integral – Universidad de la Tierra (CIDECI-UniTierra) se plantea como todo lo contrario a esa concepción capitalista del aprendizaje que tan asumida tenemos. Por eso es imposible acercarse al proyecto (hoy realidad tangible) sin que se derrumben los esquemas aprehendidos. No se concibe entender el Sistema Indígena Intercultural de Aprendizaje sin la destrucción de lo establecido. Este proyecto comienza a andar en 1983, sin embargo, no es hasta 1989 que se define como autónomo. En ese año es auspiciado por el obispo de San Cristóbal de las Casas, Samuel Ruiz, conocido por su labor indigenista y de apoyo a los pueblos originarios del Estado de Chiapas. Y por ser obispo de la ciudad durante más de 40 años (hasta que el poder consiguió alejarlo de allí para que dejara de provocar fallas en el sistema). Coordinado en todo momento por Raymundo Sánchez Barraza, quién también regala su vida a la causa indigenista. En 1994 los ideales zapatistas se entroncan con los del CIDECI y no se entiende su filosofía sin ellos. Según su coordinador (quien suelta una carcajada al momento de dirigirnos a él como Rector) la denominación de Universidad es un acto de rebeldía, una respuesta a las burlas del sistema al referirse a ellos y al no considerar la capacitación que allí se recibe como un aprendizaje real. Y es que UniTierra ni es oficial ni busca el reconocimiento oficial, sino el de los pueblos y las comunidades indígenas. Indudablemente, ese ya lo tiene. Entonces “¿por qué no podemos tener el prestigio de las universidades?”, se pregunta Raymundo Sánchez.
Estructura y organización
Niños y niñas venidos de comunidades indígenas, a partir de los 12 años y con independencia de que sepan leer o escribir o de que conozcan el idioma castellano. Este es el perfil de los y las alumnas que ingresan al centro. No hay un número fijo de estudiantes en cada momento, ya que si lo normal es que se tomen cursos de (más o menos) 9 meses, jóvenes van y vienen según su disponibilidad. Pueden tomar 15 días de curso, un mes o varios años. Dependiendo de la distancia entre su comunidad y el centro, quienes allí estudian estarán internos o externos. Esto es, quienes vienen de comunidades más lejanas serán internos y harán uso de los albergues con los que cuenta el centro mientras que quienes residan en comunidades circundantes estarán externos, yendo y viniendo a sus cursos a diario. Así como el número de alumnos es variable en cada momento, lo que si se mantiene es la proporción de hombres y mujeres. Sobresalen los chicos sobre las chicas. En número, claro. También son constantes los y las estudiantes que desconocen el castellano al llegar a sus cursos. Las lenguas que predominan son el tzotsil, el tzeltal y el ch’ol; aunque son muchas más las que se cruzan en los talleres del CIDECI. Los profesores conocen esas lenguas, aunque no siempre hablan a los y las alumnas en su lengua materna, “porque si no nunca aprendemos” como dice uno de los chicos que allí desarrolla su actividad.
Los saberes que se imparten van desde cursos de tortillería y panadería (con los que se abastece el comedor en el que colaboran los y las estudiantes) hasta cursos de herrería, electricidad, carpintería y alfarería. Es gracias a la aplicación de estos aprendizajes que el centro es lo que es hoy en día, ya que ha sido totalmente construido por quienes allí estudian. Igual que la mantención del mismo. Un ejemplo, las cortinas se hacen en el taller de telares, y luego se cosen y preparan para su uso en el taller de corte y confección y luego, en el caso de que queramos que las cortinas lleven algún motivo dibujado este se hará en el taller de pintura. Así cualquier cosa que veamos en el vasto terreno del CIDECI habrá sido construida gracias a los saberes que allí se han transmitido. Todo esto sin dejar a un lado la música, mecanografía o computación, donde además se practica el arte de arreglar con las manos todos los instrumentos necesarios para estas actividades. Junto con estos saberes hay unas cuantas áreas de estudios como son: Derecho Autónomo, Arquitectura Vernácula, Agroecología, Hidrotopografía, Administración de Iniciativas y Proyectos comunitarios, Interculturalidad o Análisis de los Sistemas – Mundo. Al terminar su estancia en la UniTierra, los y las alumnas reciben apoyo en un proyecto para aplicar sus conocimientos en la comunidad de la que provienen. Así se les surte de conocimientos, asistencia y las herramientas necesarias para echar a andar sus ideas en sus comunidades. Unas ideas que luego repercutirán en sus compañeros más cercanos facilitándole o mejorándole sus vidas en comunidad ¿Cómo no considerarla Universidad, cuando quizás sea la más digna de todas?
Instalaciones y autonomía
La autonomía se respira en el aire de la Universidad de la Tierra. En el taller de zapatería se hacen los zapatos para los y las alumnas, el huerto ofrece las verduras que se cocinarán en el comedor, pero también las que sirven de alimento a los animales de la granja (conejos, borregos, ocas, cerdos, gallinas y pavos). Trabajar en el mantenimiento de estas instalaciones es la reciprocidad que ofrecen quienes allí estudian a cambio de la gratuidad lugar. Y a su vez, todo lo producido sirve para abastecer a las personas que allí residen. ¿Y la luz y el agua? Evidentemente, no vienen por parte del gobierno o de alguna institución oficial ya que lo único que se ha recibido por parte de estos ha sido un cruel hostigamiento. La CFE (Comisión Federal de Electricidad) ha merodeado por la zona de manera amenazante en busca de pagos. Eso se supera gracias a la instalación de generadores de electricidad. El agua que abastece a todos y que corre por el sistema de riego que hay instalado proviene de un profundo pozo cavado en sus terrenos. Autonomía total.
Cada jueves los y las estudiantes se reúnen aquí para tratar temas de actualidad, movimientos sociales o problemas que se planteen en sus comunidades.
Lejos de tener carencias, la Universidad de la Tierra se muestra como un paraíso. Las instalaciones y su integración en la naturaleza distan mucho de lo que podemos pensar de esta universidad sin zapatos, como se autodenomina. Además de las decenas de talleres (entendidos como lugar físico), del comedor y de las construcciones que guardan los generadores; son varias las salas para seminarios y aulas que se prestan a otros movimientos sociales. Una colorida capilla se presta a la realización del culto y un enorme auditorio se abre a grandes celebraciones y tiene siempre las puertas abiertas al EZLN, quien celebró en dicho auditorio la Clausura del Primer Festival de las Resistencias y las Rebeldías Contra el Capitalismo este pasado mes de enero.
Filosofía e inspiración
Además de inspirarse en el EZLN y el obispo Samuel Ruiz, este centro por y para indígenas se asienta sobre los principios de Imanuel Wallerstein y de Iván Illich. Del primero agarran su análisis sobre el capitalismo basado en conceptos como Sistema – Mundo. Es de Iván Illich de quien beben sus concepciones acerca de la enseñanza, el aprendizaje y la desescolarización. Se olvidan del tipo de enseñanza impuesto por el capitalismo al que hacíamos referencia al comienzo de este texto y priman el aprendizaje en relación con las personas. Cómo diría Illich en La sociedad desescolarizada:
Los profesores de habilidades se hacen escasos por la creencia en el valor de los títulos. La certificación es una manera de manipular el mercado y es concebible sólo para una mente escolarizada. La mayoría de los profesores de artes y oficios son menos diestros, tiene menor inventiva y son menos comunicativos que los mejores artesanos y maestros.
La instrucción libre y rutinaria es una blasfemia subversiva para el educador ortodoxo. Ella desliga la adquisición de destrezas de la educación ‘humana’, que la escuela empaca conjuntamente, y fomenta así el aprendizaje sin título o permiso no menos que la enseñanza sin título para fines imprevisibles.
Dos citas muy prácticas para entender la filosofía del CIDECI que se basa en tres principios inquebrantables: “aprender haciendo”, “aprender a aprender” y “aprender a ser más”. Estos principios ejercen de guía principal a la vez que sirven de bola de demolición contra lo ya impuesto en materia de educación por el sistema actual. Una red entretejida por y para los indígenas de la mano del “Doc” Raymundo. “Seguir haciendo, seguir formando sin perder de vista las directrices del EZLN y de los pueblos originarios”. Porque la Universidad de la Tierra es por y para ellos.
Publicamos el artículo siguiente de José Manuel Rodríguez Victoriano docente investigador en la Universidad de Valencia en España parecido el 18 de mayo en El Diario. Ilustra la desventura de nuestro compañero de siempre de la Internacional del Saber para Todos (IDST) persecutado por el Partido Popular (PP) y un periódico local por haber publicado las conclusiones de una investigación pública sostenida por el ayuntamiento de Valencia mostrando la reproducción de las desigualdades educativas vinculadas por el “Mapa escolar”. Un ejemplo entre otros, bastante aterrador, de las amenazas que hace pesar las políticas neoliberales sobre la independencia de los investigadores en las universidades públicas, las ciencias sociales y más generalmente los fundamentos de la democracia…
La redacción del blog
En las universidades públicas, la actividad docente del profesorado se complementa con su actividad investigadora. Ambas se orientan estatutariamente a promover el conocimiento y el bienestar colectivo de la sociedad que las sostiene económicamente. Una orientación hacia el ‘bien común’ que, aunque parezca sorprendente en la actual sociedad del conocimiento, no está exenta de peligros y amenazas. La investigación universitaria se puede convertir en una profesión de riesgo cuando en su ejercicio desvela los profundos intereses económicos, religiosos o políticos que determinados actores intentan mantener ocultos. En términos globales, las investigaciones sobre el cambio climático, que desvelan los intereses de las empresas energéticas, o sobre el origen de la actual pandemia y sus vacunas, que ponen en evidencia los intereses de las multinacionales farmacéuticas, ilustran la cuestión. En términos locales, el Convenio de investigación Mapa escolar, que ha mostrado la reproducción de las desigualdades educativas en la escolarización obligatoria en la ciudad de Valencia, nos proporciona un ejemplo paradigmático que desarrollaremos a continuación.
Un ejemplo que nos ha permitido constatar que la persecución de la investigación social que caracterizó las décadas centrales del siglo pasado sigue presente, bajo otras formas, en la sociedad española de 2021. A diferencia del autoritarismo represivo que caracterizó la persecución de la investigación y los investigadores sociales de la dictadura franquista, la criminalización actual es más sofisticada. Ha encontrado en la manipulación de la opinión pública, a través de las noticias falsas su espacio privilegiado de intervención. Su patrón es el siguiente. Se inicia mediante una crítica política desde los sectores políticos o sociales que se sienten amenazados por la investigación. Continúa con la judicialización de la denuncia que, con total independencia de su fundamento jurídico, da paso, al momento crucial del proceso. A saber, un juicio paralelo y una condena mediática de la investigación y sus investigadores desde los medios de comunicación afines a los sectores políticos y económicos que ven amenazados sus intereses. El juicio paralelo se basa en los materiales que han obtenido a través de la filtración delictiva del sumario. La condena mediática se sustenta en su manipulación informativa utilizando sus técnicas habituales: la desinformación, la difamación y la calumnia. Por último, los tres momentos anteriores impactan sobre el propio proceso de investigación, lo condicionan en sus diferentes etapas, y permiten abrir una duda ‘nada científica’ sobre los propios resultados empíricos y sobre la integridad institucional, profesional y personal de la universidad y los investigadores del proyecto. Se trata de una estrategia política y mediática muy efectiva que causa un grave daños a sus víctimas apenas tiene consecuencias para sus promotores. En la actualidad, las universidades públicas españolas son incapaces de enfrentar adecuadamente esta realidad.
Veamos. Según el último ranking de Shanghái, la Universitat de València se encuentra entre las 300 mejores universidades del mundo, esta excelente clasificación no ha impedido que cuando el trabajo investigador de su profesorado desvela los intereses económicos, políticos y religiosos de la escuela privada sostenida con fondos públicos, dicho trabajo se convierta en una tarea de alto riesgo que puede llegar a amenazar su propia integridad personal. Nos estamos refiriendo al proyecto de investigación Mapa escolar. El proyecto parte de un convenio suscrito en 2017 entre la Universitat de València (UV) y el Ayuntamiento de València. Tras su firma por el rector de la Universitat y la concejala de educación en nombre del alcalde, fue objeto de denuncia judicial en 2018 por parte del Partido Popular.
La causa penal iniciada por este partido contra el convenio se archivó en diciembre de 2019 pero la causa mediática aun ha continuado, con la persecución de su investigador principal, quien suscribe este texto, José Manuel Rodríguez Victoriano, convertido en blanco de difamaciones y calumnias por el diario local, Las Provincias. Un diario sostenido como la gran mayoría con fondos públicos, que a lo largo de su dilatada historia ha ejemplificado sobradamente como se puede mentir contando hechos verdaderos o sin necesidad de ellos.
En el contexto de su campaña mediática a favor de las políticas educativas del PP y de los intereses económicos y religiosos de la escuela privada concertada sostenida con dinero público, y abiertamente en contra del estudio ‘Mapa escolar’ y en particular, de su investigador principal, llegará a publicar más de cuarenta noticias, siete de ellas incluyendo fotografías de su investigador principal. Ese señalamiento, acompañado de insultos y amenazas por grupos de extrema derecha ha sido denunciado en comisaria e investigado por la fiscalía.
¿Qué es lo que resulta tan inaceptable en una investigación sobre la educación obligatoria en la ciudad de València, realizada por profesores de una universidad pública? La respuesta es sencilla: lo intolerable es la propia investigación y sus conclusiones. En la investigación, colaboraron diecisiete profesores y profesoras de las Facultades de Ciencias Sociales, Economía, Filosofía y Ciencias de la Educación, Geografía e Historia y Magisterio de la Universitat de València junto a investigadores e investigadoras de la Universitat Autònoma de Barcelona, la Universidad Autónoma de Madrid, la Universidad da Coruña y la Universidad Pablo Olavide de Sevilla. La investigación ha permitido conocer la evolución y la situación actual de la realidad escolar en el municipio de València. Una realidad que había estado oculta durante los veinticinco años de gobierno municipal del PP y cuyo diagnóstico es imprescindible para el ejercicio de las funciones que el Consejo Escolar Municipal tiene atribuidas. En particular, aquellas que le exigen elaborar anualmente un informe sobre la situación del sistema educativo para promover actuaciones y disposiciones municipales relativas a la educación especial, escolarización de población marginada, actividades complementarias y extraescolares y enseñanzas no regladas, así como, actuaciones dirigidas al tratamiento de la compensación educativa, la escolarización de la población inmigrante y el control del absentismo escolar.
La investigación también tenía como objetivo la formación de estudiantes de la Universitat de València en el análisis sociológico de la realidad escolar. En este sentido, veinte estudiantes de ciencias sociales se formaron en la práctica cualitativa de la etnografía escolar con el grupo de investigación “EMIGRA-CER Migraciones” de la Universitat Autònoma de Barcelona y, bajo la tutela del equipo de investigación de la Universitat de València realizaron nueve etnografías escolares.
Por último, el convenio explicitaba que tanto la investigación y la producción de conocimiento como la transferencia social de sus diagnósticos y el debate de sus conclusiones con los diversos sectores sociales implicados, es una responsabilidad que atañe a todas las instituciones de la administración y, en particular, a las universidades públicas. Sus resultados se han presentado en diversos congresos internacionales y nacionales y se han debatido en cuatro seminarios con los diferentes sectores escolares de la ciudad.
En síntesis, la investigación ha mostrado, en primer lugar, que el distrito único no sólo no garantiza el acceso equitativo a la educación pública obligatoria en la ciudad de Valencia, sino que contribuye a incrementar la segregación escolar; en segundo lugar, ha sacado a la luz el abandono que, desde hace dos décadas, arrastran determinados centros públicos de la enseñanza obligatoria y, por último, ha revelado los graves desequilibrios en la red de centros escolares de la ciudad. Dichos desequilibrios conducen a desigualdades que aumentan la segregación escolar y propician la exclusión educativa entre los sectores sociales más desfavorecidos. La síntesis anterior llevó al equipo de investigación a proponer a la administración local y autonómica un plan contra la segregación escolar en la ciudad de Valencia. Dicho plan puede consultarse aquí.
A partir de aquí se imponen dos conclusiones. La más apremiante consiste en destacar que el personal docente e investigador de una de las 300 mejores universidades del mundo no cuenta con un protocolo de defensa que les proteja frente a las falsas noticias y las calumnias mediáticas de las que pueden ser objeto en el desarrollo de sus investigaciones. Los actuales servicios jurídicos de las universidades públicas son claramente insuficientes para atender esta realidad. La denuncia judicial que promovió el Partido Popular fue acompañada de una continua e ilegal filtración de los contenidos del sumario al diario que acosaba a los investigadores que, convenientemente manipulados, propició un juicio mediático paralelo, donde la certeza de culpabilidad, machaconamente repetida en la serie de artículos publicados, sustituyó a cualquier presunción de inocencia, que finalmente el juez decretó. Durante este juicio mediático paralelo la indefensión de los investigadores fue completa.
La Universitat de Valéncia, que cuenta con grandes recursos comunicativos, propagandísticos e informativos, ha sido incapaz, por una parte, de defender ante la opinión pública y ante su propia comunidad universitaria la importancia de los convenios de investigación para la democratización del conocimiento. Por otra parte, tampoco ha sido capaz de dar una respuesta pública adecuada a la persecución mediático-legal que sufren sus investigadores. En definitiva, el proyecto de investigación Mapa Escolar de Valencia debería servirnos para aprender que las universidades públicas deben dotarse de un protocolo de actuación que articule los recursos científicos, jurídicos y mediáticos necesarios para proteger a su personal docente e investigador.
La segunda conclusión tiene un carácter más general, apela desde nuestra condición ciudadana, a la exigencia de veracidad de los medios de comunicación subvencionados con dinero público. Las ciencias sociales llevan décadas señalando que el derecho a la información veraz es una condición indispensable para la salud de las sociedades democráticas. En consecuencia, la posibilidad de continuar construyendo futuros democráticos en nuestras sociedades depende de la regulación de los propios medios y la alfabetización mediática de la ciudadanía. Como ha escrito Roger Silverstone, la moral de los medios puede conducirnos, o bien a una nueva ‘polis’, cuya calidad democrática propicie un ámbito de hospitalidad, responsabilidad, obligaciones y juicios que nos permitan profundizar nuestra vida democrática, o, por el contrario, puede precipitarnos, en nombre de la libertad, a un nuevo espacio de totalitarismo mediático, donde la trivialización informativa, la criminalización de las investigaciones críticas y la expulsión de las diferencias incrementen la barbarie de la ignorancia y la crueldad de nuestros vínculos sociales. La sociedad valenciana no puede estar al margen de esta realidad. Es imprescindible que haga suya la reivindicación de la veracidad informativa. Nos va en ello la democratización de la democracia. Sin la investigación y el conocimiento científico que proporcionan las universidades públicas no es posible el progreso y la equidad social. Cuando el ‘terraplanismo’ y las falsas noticias amenazan la investigación y a los investigadores, lo que de verdad se está poniendo en cuestión son los propios fundamentos de la democracia.
L’idée de l’Internationale des Savoirs pour Tous est née le 25 mai 2018, au cours d’une journée de débats sur l’Enseignement supérieur et la Recherche (ESR), organisée à l’Assemblée Nationale par « La France Insoumise ».
Alors que se déroulait, au même moment, une énième messe néolibérale liée au processus de Bologne, cette rencontre, intitulée « Pour une Université européenne insoumise » et dont on trouvera ici le programme complet, visait plusieurs objectifs : - passer au crible de la critique les fondements, la mise en œuvre et les conséquences des politiques libérales de l’ESR en France, en Europe et dans le monde, - dresser un état des lieux des luttes des étudiants et des personnels de l’ESR, que celles-ci soient passées ou en cours et au niveau local, national ou à l’échelle internationale, - démontrer qu’il existe désormais, dans quasiment tous les pays, des revendications, des propositions de réforme, des programmes alternatifs aux politiques néolibérales de l’ESR.
Cette journée, qui donna lieu à plusieurs tables-rondes et ateliers dont on peut voir ici la restitution filmée, fut couronnée de succès. D’une part, elle rassembla un large public (étudiants, universitaires, chercheurs, militants associatifs, syndicaux et politiques) en provenance de nombreux pays (Allemagne, Argentine, Colombie, Espagne, France, Grèce, Italie, Royaume-Uni, Suède…). D’autre part, la qualité des interventions, la richesse des débats, furent l’occasion pour les participants d’identifier de multiples points de convergence et donnèrent à chacun l’envie de continuer, de se fédérer.
Au cours de l’été, un appel commun à la création d’un réseau alternatif mondial de l’ESR fut donc rédigé. Intitulé dans sa version française « La science pour le plus grand nombre, pas pour l’argent », il fut traduit en plusieurs langues (anglais, espagnol, italien, portugais) et adressé pour signature aux participants de la journée du 25 mai, ainsi qu’à certains de leurs contacts. Bien que diffusé avec très peu de moyens, cet appel connut un écho certain. Fin 2018, plus de 100 signataires, individus ou collectifs, représentant 22 pays, avaient rejoint le réseau.
Le temps était donc venu de lui donner un nom et de le rendre plus visible, plus actif. Ainsi naquirent « L’Internationale des Savoirs pour Tous » et ce blog pour contribuer à sa vitalité.